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Dur d'être un gay romantique.... (page 4) - Entre garçons (forum gay)

Sujet de discussion : Dur d'être un gay romantique....
  • den.is Membre confirmé
    den.is
    • 17 mai 2010 à 01:01
    Bonjour à tous
    Intéressant discours, un peu à contre-courant, auquel je souscris. Je ne suis pas fleur bleue ni choquable, nous sommes tous dans une quête relationnelle, mais le fait de ramener sempiternellement cela dans ce milieu à une histoire de tuyauterie, je trouve cela tellement réducteur, et tellement dommage... Pourquoi pas, mais les autres formes de discours n'ont guère leur place, et ne pouvoir faire connaissance qu'en baissant sa culotte, j'ai la voix basse, mais quand même...
    J'ai le sentiment que dans nos sociétés handicapées du contact, nous ne savons plus nous toucher (ce sens laissé un peu pour compte) qu'a travers le sехe, qui frustre si souvent ceux qui s'y adonnent compulsivement. La sехualité au sens strict est à la sепsuаlité au sens large comme la pointe de l'iceberg, en plus сhаuԁ... Les romantiques, finalement, ne refusent pas le pic, ils sentent, et veulent aussi la montagne qui est dessous. Gravissant, non !
    Cette conception étroite de la sехualité, certains savent qu'ils ne veulent pas (que) cela, même dans un premier temps, alors ils se ferment, à ce qui devrait couler tout seul, de nous, en nous. C'est une posture sincère. Et là aussi, il nous faut retrouver le chemin du toucher.
    Moi j'ai fait de cela un peu mon leitmotiv (le coeur de mon annonce), ici et ailleurs. Je ne cherche, en tout cas ne propose pas de sехe, je demande du contact, tout simplement. Qui peut être physique, attention à l'autre, douceur (le mot tendresse semble un si gros mot que je n'ose plus l'employer!), utiliser les mots du corps, sans forcément se рéпétгег comme des bourrins ou des buгіпs ! Du relationnel, tellement sain. Après les mots du corps peuvent s'aiguiser, ou pas. Si nos corps étaient ainsi en osmose, sans frottis perpétuel ! juste des acteurs à part entière et non des figurants déhanchés, alors on ne poserait peut-être plus la question de savoir si on Ьаіsе la première minute, ou si l'on couche le dixième jour, ça coulerait, de soi, de nous.
    J'ai aussi découvert les free hugs il y a quelques années, cette façon de toucher, même des inconnus (faire cela entre amis c'est très fort, aussi) sans connotation sехuеllе, c'est fort. Après introduire cette dimension du toucher dans l'intimité des corps, seuls les corps qui savent parler ont les mots pour le dire...

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