La poésie ? La rosse, que l'on cueille en bouton
Nous prend dans ses griffures, et nous griffe la hure.
Les roses de synthèse, ornées de la peinture
Des colorants chimiques, ont une dentition
De squelette acéré ; le rêve est la station
D'une illusion hors sol, hors tout, qui nous emmure :
Il n'y a plus d'étoiles, le soleil en armure
A déclaré la guerre, il a la componction
D'une épine enfoncée ; le mot arrive à terme,
Met au jour l'avorton, vient souligner le cerne
Habillant le regard ; il n'y a pas de fleur,
La béton a germé et perce une atmosphère
De son bitume-éclair ; non entend la rivière
Dans un faux souvenir, maquillé de vapeur.
Mais le bouton qui me plaît est le téton d'un mâle !
SD, le Dix-Sept Avril 2018.
Merci, Rebeudesbois ! J'ai juste pris la suite, à ma façon !
Et c'est ma façon de prolonger ce qui pourrait être une ronde, non ? Une coopération ?