En réponse au message de climax69007 :
Dans la nuit solitaire, un garçon au miroir
De sa pensée fuyant, et trouvant dans la glace
Un homme très hautain, l'écrasant par la mаssе
De la timidité, un garçon au boudoir
Des heures consumées, et regardant l'effroi
De ces temps écoulés, voyant de place en place
Tous les mots élancés comme des coquillages
Recueillant la rumeur nuancé des émois.
Faut-il broyer du noir, n'être que de passage,
Un voyageur pressé sous le dernier ramage
Émanant du passé ? Faut-il être un souci
Se penchant sur les ombres plutôt qu'un myosotis ?
Et les mots embrassés ont un secret espace
Retenant nos frissons, échos du temps qui passe.
Pour Adrealinea, de la part de Climax.
Parce que Fabio a l'honnêteté d'essayer des mots pour se dire.
Parce qu'il ne donne pas des leçons de moralité, sachant que la prétendue moralité est secondaire à ce qui doit être saisi par les mots.
Parce qu'il tente les rythmes et les consonances, alliant le formel aux circonstances.
Parce qu'il envisage à la fois la difficulté de la forme, et la facilité fascinante de ce qui vient sans ratures, et la distance qu'il faut prendre.
Parce qu'il ne dédaigne pas le raboteux, sous prétexte de faire joli, tant il vaut mieux préférer la sincérité à la décoration.
Un texte ne participe pas des arts décoratifs, il épouse le fil du temps et sur ce fil il chemine en vacillant.
Bonjour Climax,
dire que tes mots me transportent serait un euphémisme
Un sonnet dédicacé à ma personne,
quel honneur et belle attention
oui tu as raison j'ai un coté brut de décoffrage
et les coups de rabot ne sont pas superflus...
adré est là pour adoucir les angles...
j'aime beaucoup cette rime orpheline qui "nage",
enfin rappelée plus tard...
MERCI CILMAX