Dans ces chiffres, il manque le taux de l'abstention - taux significatif et dont nul ne pourra s'exempter, surtout pas un gouvernement "socialiste" qui a pour partenaire privilégié le MEDEF, le patronat français.
Et cette abstention remet tous ces scores en perspective.
OpinionWay évalue l'abstention à 58,5 % (voir le site du journal "Le Figaro", vers les 20h15)
Et 24 % de 40 % de l'électorat n'évoquent pas une vague fasciste dans ce pays ; par contre, une telle abstention évoque combien le gouvernement "socialiste" pave la route de la droite et de l'extrême-droite et combien il ne reçoit aucun appui de son propre électorat qui ne l'a pas élu pour la politique qu'il mène.
Encore un petit effort,
Mesdames et Messieurs du Parti socialiste,
poursuivez sur votre route du reniement
des fondements minimaux du socialisme,
et vous remettrez au pouvoir la droite ;
vous perdrez vos derniers militants
liés au mouvement ouvrier ;
vous deviendrez comme en Grèce (là c'est achevé)
ou en Allemagne (où est en cours ce processus)
un parti-croupion de la droite !
Le seul Parti socialiste qui gagne les élections est le Parti socialiste portugais, car, bien qu'ayant signé avec la Troïka Fonds Monétaire International - Banque Centrale Européenne - Commission de l'Union Européenne le programme d'entente qui a amené les coupes dans les salaires, les traitements, les pensions et les retraites ; les privatisations des services publics ; les dégâts dans l’Éducation et la Santé ; l'appauvrissement généralisé du peuple portugais ; l'augmentation des dividendes pour les capitalistes ; l'augmentation des inégalités sociales, ce n'est pas lui qui a mis en œuvre cette politique, mais la coalition PSD-CDS, "Alliance Portugal" dans ces élections, qui subit une cuisante défaite.
Cependant le Parti socialiste portugais ne creuse pas un écart significatif qui témoignerait d'une confiance des Portugais pour mener une politique socialiste.
En quoi les Portugais ne se trompent pas.