Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours eu des animaux de compagnie.
L'un d'eux a même sauvé la vie d'un de mes enfants en nous alertant qu'il était en train de s'étouffer dans sa chambre.
C'est pour moi inconcevable de rester sans сhіеп ou chat à la maison.
Il y a la servitude qui va avec mais ce n'est rien si on est accro comme moi.
Même leur mort ne me dissuade pas de recommencer avec le suivant.
D'ailleurs, alors que je veillait sur les dernières heures de mon berger allemand qui avait sauvé mon fils, j'ai écris ce poème:
Béte noire,
Elle s'en va. Tout est dit en disant cela.
Il y a comme de l'incompréhension dans son regard,
Mêlée à cette résignation qui rend hagard.
Elle va là d’où on ne revient pas.
Je ne peux rien pour elle.
Ne peux plus rien donner d'autre que du chagrin.
Peut-être mème ma présence la gène,
Parce qu'elle veut être seule pour sa fin.
Au mieux elle va céder sans aide.
La nuit va l'emporter et demain,
Une belle journée, pleine de vie,
Ne sera pas pour elle.
Sinon, je ferai le plus que je peux faire pour elle.
Une aiguille pour lui prendre son reste de vie.
Сhіеппе de vie qui m'a fait toucher le ciel,
Et qui maintenant dépérit.
Mais pourquoi j'écris cela ?
Pour, comme elle, avoir mon mal à moi ?
Pour enregistrer ma peine, la stocker là,
L'éloigner de moi.
Peine perdue ?
Mème pas, elle est fidèle comme Maya.
Elle tient au cœur, ne s'en va pas.
Se pose à mes pieds la ou je vais,
Se laisse promener.
Alors, je vais aller me coucher,
Pour dormir, pleurer.
Rêvant mon pire cauchemar:
Ma bête qui cesse de respirer.
Maya, 13 ans prés de moi.
A jamais, le bout du couloir.
Maintenant dans mon histoire,
Une partie de moi manquera.Terribles moments que de les perdre mais je me dis à chaque fois que la meilleure façon de montrer le bonheur que l'on a eu en les ayant à notre coté et de rendre une autre bête heureuse avec nous.
Et on repart pour un tour…