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Et je te porte en moi, sur un fond de silence - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Et je te porte en moi, sur un fond de silence
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 22 octobre 2015 à 23:03
    Et je te porte en moi sur un fond de silence
    Interrogé en vain, priant que la violence
    Impie de nos journées viennent à brûle-pourpoint
    Assaillir mes regrets, dissipant les embruns

    De mon souvenir vague soupesant les images
    Dans leur pâleur inerte, je n'ai pas les courages
    Des oublis qui effacent ; je te porte en mon cœur
    Tout comme un oiseleur prend à sa glu une heure

    De chants se dissipant mais dressant une aigrette
    Roucoulant dans la gorge - serait-ce à la sauvette ? -
    Des mots de la tendresse imprononcés, tenus
    Aux lisières incertaines des mots non advenus ;

    Je te porte en mon âme, cette substance infime
    Où est posée ta marque et célébrée l'іпtіmе
    Alliance avec tes yeux, que la terre a mangés,
    Dans le cercueil obscur de tes os emportés

    Depuis ton apparence et depuis ta puissance
    D'être humain se dressant malgré l'effervescence
    Des malheurs s'abattant, des soleils inclinés,
    Des servitudes lourdes, de tes matins brisés ;

    Je te porte au présent, arraché à l'espace
    Des morts - sans lieu ni être -, et te prête une face,
    Celle d'un souvenir, infidèle, et glacé,
    Et depuis bien longtemps se mêlant entassé

    Aux brimborions des jours, à ce néant qui passe
    Garni de petits riens et dessous la menace
    De ne plus concevoir ma libellule ailée,
    Au lieu de la poussière des ailes délaissée

    Dès le vol accompli en guise de mémoire ;
    Je te porte en mes lèvres, au bord de recevoir
    Ce qui suscite encore une esquisse apparue,
    Aussitôt laminée par les bruits de la rue,

    Pour t'accomplir toujours, aux clartés du grand jour
    Ne point t'abandonner au charnier du vautour,
    Et trouver dans ton ventre me berçant en rêvant
    La valeur des ententes, la berceuse du vent.


    Climax69007.

    L'amour, oui, l'amour !
  • pourunbeaumec Membre élite
    pourunbeaumec
    • 23 octobre 2015 à 00:19
    images?q=tbn:ANd9GcTH-XcrsBBpajiR4I6BWtHixFal3k3PNK_tk0VJMCROMIwx02bd4Q

    ah l'amour!
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 23 octobre 2015 à 17:20
    Aux brimborions des jours, à ce néant qui glisse
    Garni de petits riens et dessous la menace
    De ne plus concevoir ma libellule ailée,
    Au lieu de la poussière des ailes délaissée

    ça ne rime pas "glisse" et "menace" ça me choque.
    L'usage de rimes plates n'est guère technique, c'est choisir la facilité, je ne juge ici que la forme.

    La poésie exige de la rigueur, Climax, je peux te l'enseigner si tu veux. :)
  • cactus_sss Membre suprême
    cactus_sss
    • 23 octobre 2015 à 18:03
    Il voulait peut-être dire glasse ou menice...
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 23 octobre 2015 à 18:04
    Cactussssssssssssssssssss ! On ne te vois plus trop traîner par ici :)
  • cactus_sss Membre suprême
    cactus_sss
    • 23 octobre 2015 à 18:07
    Je suis là t'inquiète mais franchement pas très inspiré par les boulets du moment.
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 23 octobre 2015 à 18:11
    Haha ! Petite déprime passagère, allons ! Le forum n'a pas autant changé, j'ai certes quitté ma robe de bure pour un bomber du service de sécurité de MLP mais bon, il y a toujours autant de matière à troller , et tu as suffisamment de ressources pour cela :)
  • cactus_sss Membre suprême
    cactus_sss
    • 23 octobre 2015 à 18:15
    Que nenni, point de déprime ! Petite lassitude passagère tout au plus mais je vais sûrement revenir en force un de ces quatre ! Haha !
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 23 octobre 2015 à 18:17
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 24 octobre 2015 à 02:01
    Aux brimborions des jours, à ce néant qui passe
    Garni de petits riens et dessous la menace
    De ne plus concevoir ma libellule ailée,
    Au lieu de la poussière des ailes délaissée

    Ce petit filou a édité ni vu ni connu, même pas un "merci Institoris", la gauche...Bouuuuuh !

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