Tu parles le langage de la crainte, Stiky.
C'est pas grave, le monde est fait de timorés, de courageux, d'insensés, de prudents, d'aventuriers, de casaniers,…
Ce n'est donc pas une critique de ma part mais une observation.
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Alors, je vais te rassurer tout de suite: Tu vas perdre ton job.
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Demain, dans un mois, dans un an, mais tu vas le perdre.
Tu en perdra d'autres et peut-être même que tu connaîtra de longues périodes d'inactivité pro dans ta vie qui ne fait que commencer.
Tu vas galérer parce que c'est LA CONDITION impérative pour avoir une main-d'œuvre corvéable à merci et pas exigeante du point de vue revendications salariales.
Dans ce système, même si tu échappe par extraordinaire à la précarité, ton sort sera le produit de celle-ci.
Regarde autour de toi; ceux qui travaillent ne galèrent pas moins que ceux qui sont privé d'emploi.
Ça dit des choses, non
Tu es satisfait; la formule te va
Tu annonces péremptoirement que tout cela ne sert à rien.
As tu des éléments d'appréciation de cela ne faisant pas appel à la crainte
Tu râles contre ces gens qui font que ton petit monde grince.
Mais, ouvre les yeux, la machine est grippée depuis avant que tu ai commencé à faire dans tes couches.
Alors, je comprends tes craintes mais, au moins, si tu pouvais éviter de donner du grain à moudre à ces gens qui misent sur la peur pour faire que le monde continue à grincer comme avant…
Tu perdra ton travail; c'est vепԁu avec le mode d'emploi contemporain du marché de l'emploi qui a bien fait d'utiliser "marché", puisque cela rappelle le bon temps où les еsсlаvе, au moins, avaient la garantie de l'emploi tant qu'ils avaient des bras qui fonctionnaient.
Eux, en leur temps, se sont révolté; tu trouves cela normal ou pas
Dis toi bien que tu perdra ton travail parce que ton travail est sans importance; c'est le fric que tu rapportes ou pas qui compte.
Ton sort est suspendu au fait que l'on trouve un meilleur moyen de prendre ce fric et ton patron très sympa se dira qu'il aura eu raison de te virer si son compte en banque s'en porte bien.
Ce n'est pas que ce soit un mauvais homme mais, comme toi, il est sous pression et te dira un jour: Tu es le maillon faible, au revoir…
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Puisque ces choses arriveront et que cela t'angoisse, autant t'y préparer plutôt que de mettre la tête dans le sable, non
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Ensuite, tu aura une lucidité suffisante pour appréhender la situation présente.
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