La conscience de soi, la connaissance de nous même, la recherche de reconnaissance, la volonté de s'affirmer, se retrouver avec soi-même,
Pleins de principes qui nous poussent à chercher l'autosatisfaction, puisque malgré l'aspect sociable de l'humanité, nous ne savons plus vivre ensemble et nous apprécier les uns les autres sans user d'artifices. Une société qui nous pousse à nous déformer mutuellement et se réfugier dans des stéréotypes pour jouer ensuite de cette frustration pour nous encourager dans des pratiques thérapeutiques addictives. Oui la vie c'est de la merde et nous en souffrons, on se perd, on ne sait plus ce que l'on aime et ce qui nous fait vibrer, tout en se persuadant que le moule dans lequel on nous a glissé (pour ne pas dire enfermé) est ce que les autres disent de nous. Un préjugé face à nous même, une auto conspiration collective dont l'aveuglement d'être en soit un problème est maladif et contagieux.
Selon moi, le nous et le sur-nous n'ont pas de raison de devenir des quêtes au long d'une vie, nous avons besoin de nous exprimer et d'être rassuré. L'individualisme et l'égoïsme enseigné à outrance nous éloigne des рlаіsіг à partager qui que l'on soit et qui que soient les autres. Osons profiter de se qui nous confirment la sensation d'être vivant, sortons de cette routine de mascarade et de faux doute. Nous sommes ce que l'on est en permanence, que nous aimons ou que nous aimons pas ne doit pas remettre en cause l'existence ou la possibilité de profiter de ce qui nous entoure ou de ce que l'on imagine. Et justement, par notre aspect sociable, faire profiter ceux qui voudrons bien nous accompagner de cette capacité à rayonner en vivant pour de vrai et non en se refermant dans un cercle narcissique et faiblement vertueux de démarches introspectives.
Et qui plus est, qui suis-je pour oser avoir un avis sur cette question, je ne suis que personne, inutile dans toute sa splendeur, dit intelligent par ceux qui ne me connaissent pas, stupide par mon propre regard, génie par ceux qui veulent croire en moi, atypique par ceux qui essaient de rester sympa avant de disparaître, et trop compliqué par ceux qui m'aiment. Le рlаіsіг et la satisfaction de ne pas exister en étant soit-même tout en osant profiter de ce que l'on pourrait être. Besoin des autres pour s'amuser, tout ne reste n'est que communications superficielles avec interprétations complètement déformées (y compris par nous même !). Alors pourquoi faire une montagne sur ce sujet ?
Une des réponses à cette dernière question, serait de dire que ça ajoute du relief, donc des éléments plus palpitants pour ceux qui aiment recevoir un certain stimuli pour sortir de l'ordinaire. Comme faire du ski (à la montagne), manger une raclette (à la montagne), faire pipi dans un buisson (à la montagne), et regarder les étoiles même en plein jour (à la m...) ! Donc quelque part, oui, nous avons besoin des montagnes, ça fait parti de notre propre décors psychologique, elles peuvent représenter un amusement, une difficulté, un truc lointain, un amas de sable, de terre ou de roche, ajoutant de la verdure, de la neige ou des animaux selon les епvіеs, quelque chose de gigantesque, forgé par des forces naturelles qui nous dépassent... Juste, apprivoisez votre montagne, amusez-vous avec, partagez là au monde, mais ne perdez pas votre temps à la terraformer inutilement, elle est vivante comme vous.
PS : je ne me prends pas au sérieux en écrivant ça, je n'ai pas de thèse en psycho non plus, j'ai juste bu un café ^^