Ouais un autre été de passé, c'est ce que je me disais hier soir seul autour du feu de camp.
L'automne c'est comme vivre un petit deuil, les journées raccourcissent de plus en plus, le paysage se grisonne à mesure que les arbres se ԁéпuԁеnt de leurs feuilles, le fond de l'air se rafraichit, un silence c'est installer parce que les oiseaux ont tous quitté pour le sud sauf les quelques espèces qui demeurent avec nous à l'année et plus des voisins qui ont fermé leurs chalets pour la saison.
Je me remémorais les beaux levés du jour à prendre le café sur la terrasse, les matinées en balade à vélo, les après-midi à bricoler, en randonnée à moto ou à la rivière avec le сhіеп et les BBQ et soirées autour du feu avec amis et voisins à se raconter des histoires.
À la campagne vivre seul dans le fin fond du rang c'est long longtemps avec les hivers québécois qui sont parfois rudes et s'étire souvent jusqu'en avril. À chaque automne une fois les voisins parti, je me demande si tous moi incluent seront de retour le printemps prochain, on a tous vieilli, certains ont passé les 70 ans et chacun à ces petits problèmes de santé.
À chaque année j'appréhende l'hiver parce que chaque hiver nous apporte ces surprises, déjà dans le nord du Québec les premiers flocons sont tombés, donc en principe pour nous plus au sud d'ici 2 ou 3 semaines ce sera notre tour.