Bipa, comment veux-tu que je puisse
quoi que ce soit pour toi ?
A quoi sert-il; comme ça ne va pas manquer, de maudire les violeurs, ou de donner dans la cruauté à leur égard ? "Qu'on les castre, les регvегs" crie, en général, le badaud bien pensant, qui viole éventuellement son neveu !
Moi, je ne peux que pleurer, mais vraiment !
Comment veux-tu avoir des sentiments à l'égard d'un sехe, le tien ? Impossible. De la froideur, oui. Et même envers toi, on te sent froid. Tu n'évoques pas TES sentiments envers ton épouse.
Sais-tu pourquoi j'ai développé comment s'est déterminé mon orientation sехuеllе ? Pour peser le poids des CONTINGENCES.
Quand un homme est violé, comme toi, il est déjà heureux, crois-moi, qu'il puisse se marier. Et qu'il puisse avoir une vie de famille. Ta vie, tu l'as réussie, malgré le viol subi.
Et, tu n'es pas un homo refoulé, seigneur, mais quel poncif, servi et resservi, par réductionnisme du psychisme !
Un viol (comme toute violence) peut déterminer, chez la victime, une fascination - tu écris "attirance fusionnelle" - pour le violeur : cela s'appelle "l'identification à l'agresseur" (terme de psychanalyse).
En d'autre mots, ce que tu as subi, tu voudrais l'agir ACTIVEMENT (pléonasme, je sais, c'est volontaire) avec un homme : c'est une manière de maîtriser ce que, autrefois, tu as subi ; et de transformer ta раssivité d'alors en son contraire.
Tu as davantage besoin d'un ou d'une bonne psychothérapeute, aidant-e, compréhensif-ve que d'un quelconque passage à l'acte hоmоsехuеl, Bipa.
Maintenant, on va m'excuser, mais sur Ton Gay, je ne suis pas là pour donner le spectacle (au contraire de ceux ICI qui prennent leur pied à blesser ; ce sont les violeurs de ce site, toutes proportions gardées), ton histoire me touche, mais là je pose vraiment le point final, parce que la psychothérapie dont tu as besoin (et n'invoque pas ton âge, on se soigne à tout âge) ne peut être qu'un événement duel, dans un cabinet, avec quelqu'un d'empathique, pour toi tout seul.