Je ne suis pas trop pour ce film, qui est plutôt pessimiste et qui peut donner de mauvaises idées aux jeunes, je dirai un film pour public averti, je préfère voir les défilés de la Gay Pride qui montrent que ces jeunes ne sont pas seuls, que nous sommes une force incontournable dans la vie des villes (puissance électorale, financière, etc) et Perterchat nous indiquait par exemple en Chine 30 millions dans un de ces posts. Les cons il y en a partout même dans sa famille et dans ces amis, mais je dirai aux jeunes que c'est plus facile de vivre notre sехualité dans les grandes villes que dans un village retiré au fin fond de la campagne ou l'on est plus organisé.
Oui, ce film peut sembler pessimiste Alexis car parler aussi "crûment" et directement du suicide demeure encore un sujet "tabou" tant chez les homos que chez les hétéros. Aborder la question du suicide chez les jeunes gays, lesbiennes et Ьіsехuеls n'est ni aisé, ni courant. En parler, comme sur cette vidéo, sans montrer qu'il y a d'autres possibilités pour accepter ou refuser son hоmоsехualité que la mort, donne, je dirais, "froid dans le dos." Mais c'est aussi une réalité qu'on ne dira jamais assez. Je ne pense pas qu'une vidéo comme celle-là puisse "donner de mauvaises idées aux jeunes." Des études montrent que les jeunes hommes d’orientation hоmоsехuеllе ou Ьіsехuеllе de 18 à 27 ans (âge moyen: 22,7 ans) sont presque 14 fois plus à risque que les jeunes hommes d’orientation hétéгоsехuеllе de tenter de se suicider. Ce n'est pas une vidéo qui va ou non les pousser à passer à l'acte ou pas.
Avant d'accepter leur orientation hоmоsехuеllе, les jeunes vivent une marginalisation réelle ou anticipée.
Que le jeune demeure dans une grande ville ou un petit village ne change pas certaines réactions. L'hоmоsехualité reste tabou dans la majorité des familles et une grande part de la société.
En ville ou en campagne, on doit lutter pour se faire accepter. Dans les grandes agglomérations, il y a certes une possibilité, je dis bien possibilité, car ce n'est pas partout dans ces villes, qu'on peut vivre plus ouvertement sont hоmоsехualité qu'ailleurs. Mais on est aussi plus « individualiste » pour ne pas dire « nombriliste » dans bien des cas, Ce n'est pas systématiquement plus facile parce qu'on demeure dans une grande ville.
Que tu préfères, cher Alexis, (je sais que ce n’est pas qu’à ça que tu penses pour aider des jeunes à s’accepter mais… je mets quand même
) parler ou participer à une Gay Pride, voir des vidéos de différents évènements « festifs » ou « revendicateurs » c’est moins « pessimiste » certes mais… je ne pense pas que ce soit là des actions suffisantes pour que les jeunes s’acceptent et s’aiment tel qu’ils sont. Ils se sentiront moins isolés dans une fête ou une manifestation mais ce n’est pas avec çà qu'ils développeront en eux la force indispensable pour faire face aux regards négatifs et culpabilisants de la société. Ces jeunes, ont plus besoin d’être accompagnés et soutenus. Par des individus ou par des groupes. Personne ne peut faire, à leur place, le chemin nécessaire pour qu'ils se sentent dignes d'être aimés en s'aimant d'abord eux-mêmes, mais il est possible de développer des appuis pour qu'ils développent une confiance en eux. C’est pour ça que nous devons, nous, qui nous nous assumons ou qui sommes en voie de… , avons le devoir de soutenir ouvertement les actions des différentes associations LGBT. En autre action, je pense, ici, à celles qui demandent le droit d’entrer dans les écoles pour parler de l’hоmоsехualité. Quand je dis « devoir » je parle de devoir de conscience évidemment. Et cette conscience, elle appartient à chacun et chacune de vouloir ou non éviter que trop de jeunes encore en 2009, se suicident, comme dans cette vidéo qui dérange, parce ces jeunes n’ont pas pu ou oser, en parler avec quelqu’un.