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Homos et don du sang - Prévention & information sida

Sujet de discussion : Homos et don du sang
  • katharos Membre pionnier
    katharos
    • 17 juillet 2014 à 11:05
    Bonjour à tous, je partage un article que vous avez peut-être déjà lu :
    http://www.huffingtonpost.fr/2014/07/17/don-sang-hоmоsехuеls-cour-europeenne-verdict-interdiction_n_5591991.html

    Bonne journée :)
  • yggdrasil Membre élite
    yggdrasil
    • 17 juillet 2014 à 13:48
    Pour ce qui est de ma situation personnelle,

    J'ai été donneur par le passé (sang total, plasma, plaquettes), mais j'ai arrêté de donner lorsque j'ai commencé à avoir des relations avec des garçons.

    Depuis, l’Établissement Français du Sang m'écrit souvent pour m'inciter à donner. Dernièrement, les campagnes de collecte se sont intensifiées, et je reçois des invitations fréquentes à donner.

    Comme je n'ai pas l'intention de tromper les questionnaires médicaux et certifier sur mon honneur que les informations données par moi sont exactes, je ne fréquente plus les centres de dons. J'avais hésité un instant à mentir, en me disant que les vies potentiellement sauvées valaient bien quelques bobards, mais je me suis ravisé. Voilà qui est sans doute dommage pour les patients en attente d'une tгапsfusion de produits sanguins. J'avoue avoir ressenti quelques piqûres d'insecte sur ma conscience.


    Pour ce qui est du "recours" présenté dans l'article,

    Jusqu'à présent, la justice, à l'instar de la Cour européenne des droits de l'homme, avait refusé de condamner les États membres de l'UE pour rupture d'égalité entre les citoyens hоmоsехuеls et hétéгоsехuеls. La Cour avait validé les arguments des partisans d'un "principe de précaution", invoqué contre les donneurs potentiels, qu'ils soient hоmоsехuеls, Ьіsехuеls, ou hétéгоsехuеls ayant eu une relation hоmоsехuеllе durant leur vie.

    Pour l'heure, d'un point de vue juridique, la restriction à l'encontre des hоmоsехuеls, imposée par certains États, concorderait avec une directive de la Commission européenne datant de 2004. L'article 4 de cette directive - en visant son annexe III - exclut définitivement du don de sang les "Sujets dont le comportement sехuеl les expose au risque de contracter des maladies infectieuses graves transmissibles par le sang".

    Mais il existe - dans le même annexe - une interdiction temporaire pour les "Individus dont le comportement sехuеl ou l'activité professionnelle les expose au risque de contracter des maladies infectieuses graves transmissibles par le sang". Dans ce second cas, l'interdiction ne doit durer que durant la période considérée comme "à risques" et prendre fin après que des tests ont été effectués à l'issue des délais d'incubation.

    Étant donné que la législation européenne ne contient aucune référence à l'hоmоsехualité, la Cour de justice de l'UE est saisie d'un renvoi préjudiciel par un tribunal français. L'enjeu de cette procédure est purement interprétatif. Il n'est pas de savoir si une restriction contre les hоmоsехuеls est légale ; elle a été validée depuis longtemps. Il s'agit maintenant de savoir si, au nom de la directive de 2004, les personnes ayant eu ou ayant des rapports hоmоsехuеls doivent entrer dans la catégorie de l'interdiction définitive, ou temporaire.

    Si le choix de l'interdiction temporaire est fait par la Cour, les relations hоmоsехuеllеs cesseront d'être - par nature - des pratiques "à risques" toute une vie durant. Si la personne en question a effectué un test, qu'elle a une vie de couple stable, sans changement de partenaire, elle pourra devenir donneur.
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 17 juillet 2014 à 17:16
    Ces mesures sont certes discriminatoires, il faut toutefois, admettre et les dernières études publiées en avril et portant sur les années précédentes, démontrent que les contaminations par VIH sont en augmentation chez les gays, et franchement je ne suis guère étonné, l'homme prend davantage de risques, c'est un fait.


    On peut être choqué d'être traité différemment, il faut savoir raison garder et comprendre que dans le doute, les CTS préfèrent et de loin écarter tout risque de contamination.

    Cela dit personnellement je m'en tape, 1) je ne Ьаіsе pas 2) Je ne donne pas (trouver quelqu'un digne de recevoir le sang de ikki me semble difficile).
    Bref un regard totalement extérieur au problème et qui n'en a, au final, rien à battre.

    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1168775-sida-en-hausse-chez-les-hоmоsехuеls-lutter-contre-le-vih-c-est-combattre-l-homophobie.html
  • katharos Membre pionnier
    katharos
    • 17 juillet 2014 à 17:44
    Ceci dit, je ne pense pas que ceux qui donnent soient ceux qui se mettent en danger... A moins qu'en plus d'être inconscients ils soient cons.
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 17 juillet 2014 à 17:54
    Selon les mêmes études, de nombreux séropositifs ne savent absolument pas qu'ils le sont et pourraient jurer qu'ils ont pris toutes les précautions nécessaires...
    Aujourd'hui les chiffres sont là, l'homme, hоmоsехuеl présente plus de risques de contamination que la femme hétéro.
    A la place des décideurs, franchement, je ne prendrais pas d'autre décision.
    Lorsque la "communauté", je déteste ce mot, prendra conscience, que le SIDA ça n'arrive pas qu'aux autres,l'image des LGBT sur un рlап sanitaire, s'en trouvera grandement améliorée.
  • katharos Membre pionnier
    katharos
    • 17 juillet 2014 à 17:57
    L'abstinence, la solution, je note.
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 17 juillet 2014 à 17:59
    L'abstinence est un peu extrême, je pense que personne n'ignore les précautions à prendre. Сароtеs, + tests, un minimum de fidélité tant qu'à faire...
    Ce n'est pas moi qui ait inventé le virus, c'est comme ça, il faut faire avec ces contraintes...
  • katharos Membre pionnier
    katharos
    • 17 juillet 2014 à 18:02
    Quoiqu'il en soit, un homme, même gay, s'il est séronégatif après la période d'incubation nécessaire ne devrait pas être refoulé lors d'un don du sang.
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 17 juillet 2014 à 18:06
    Des tests poussés ont un coût, en se basant sur des statistiques on fait de jutеusеs économies, même si chacun est libre de jouer les mythos sur le questionnaire. TOUT n'est qu'une question d'argent et de responsabilité. Je ne vois là AUCUNE discrimination "idéologique".

    Refuser un job à un homo est discriminatoire.
    Refuser un appart à un couple d'homos est discriminatoire.
    Refuser l'union de deux homos est discriminatoire.

    Refuser un don de sang d'un homo, n'est que de la précaution.
  • katharos Membre pionnier
    katharos
    • 17 juillet 2014 à 18:12
    Le type est libre de faire un test de dépistage... Je ne vois pas ce qui te choque. S'il fait le test, qu'il n'a pas le SIDA et qu'il donne son sang... ça ne coûtera pas plus cher à l'EFS.

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