En réponse au message de pifou :
En réponse au message de ever :
Bonjour parfum, j'adhère à tout ce que tu développe et c'est très bien expliqué sauf cette phrase qui me fait quelque chose
"Les animaux, eux, se suffisent à eux-même et font ce qu'il faut pour leur survie. "
salut ma belle
c'était juste pour dire qu'on ne peut pas combattre sa propre nature et qu'elle peut changer avec le temps
du moins si j'ai bien compris
Ma pensée, c'était que l'on admire souvent le coté instinctif de l'animal.
Ils savent comment se comporter en toutes circonstances alors qu'on leur prête une intelligence limité.
Ils se suffisent à eux-même dans le sens où ils sont automomes au sujet de ce qu'il ont à faire.
Ils ne demandent pas à un tiers; ils savent d'instinct.
Nous, par contre, on intellectualise beaucoup.
On a souvent besoin de gens investіts d'autorité (médicale ou autre) pour savoir si on va bien, si on fait bien, si on est normal, …
Hors, s'inquièter de la possibillité de ne pas aller bien, c'est déjà ne pas aller bien.
S'inquiéter de ne pas bien agir est peut-être la plus sûre garantie de ne jamais être satisfait de ce que l'on entreprend.
S'occuper de sa normalité est peut-être l'étape indispensable pour avoir besoin toute sa vie de tuteurs, de référents de bonne conduite.
Les animaux ne me semblent pas agir ainsi et ne s'en portent pas plus mal et, à mon avis, même mieux.
L'animal vit sa vie et ne me semble pas la recherche de l'approbation d'autrui.
Il ne me semble pas non plus dans le jugement de valeurs au sujet de ses actions.
Ce qu'il fait n'est ni bien ni mal; cela a du sens, que ce soit pour se nourrir, se défendre, avoir des relations avec ses congénères.
Tout est simple et logique.
Sa vie est telle qu'elle est et sa dureté n'est ni le produit d'un parcours initiatique, ni une expiation par la douleur d'une insuffisance devant un dieu.
La question du sens de sa vie ne se pose pas: Elle est et elle se fait.
Tout cela me fait voir le règne animal en tant que modèle de sagesse et de stabilité pour nous humains perturbés.
Une forme de sagesse "vепԁuе avec" qui n'a besoin de personne d'autre que sois-même pour s'exercer.