En réponse au message de mangakyo :
En réponse au message de climax007 :
Je désire insister sur ce fait : l'orthographe structure MA pensée, TOUTE pensée. Ce n'est pas un luxe de précieuses ridicules et de péteux. Si ce luxe ne vous a pas été donné, il faut le voler, vous l'approprier.
Si j'écrit comme sa, quait-se ԛuеuе jeu vait comprandre an moi ?
Si je met une terminaison de troisième personne à "écrire", est-ce que c'est encore moi qui écris ?
Si j'écris "comprandre" au lieu de "comprendre", comment est-ce que je vais réfléchir, avoir de la compréhension ?
Et un adjectif possessif comme sujet, "se", au lieu de "ce", faisant partie de la famille de "cela", "ceci", qui désignent et montrent, c'est infiniment déstructurant.
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Mon souci de l'orthographe est le souci de ma pensée ; c'est prendre soin de MOI, d'abord !
Mon souci n'est pas celui de l'auteur du sujet !
Je demande un homme donnant forme à sa pensée !
Je te rejoins sur le fait que l'orthographe est la forme que prend la pensée.
Cependant, mon avis est que le plus important dans une pensée ce n'est pas la forme qu'elle prend mais le message qu'elle véhicule.
Le plus souvent le message est compris, sinon on ne verrait pas la faute.
De plus, ne pas savoir donner forme à une pensée ne de devrait pas nous priver du droit de l'exprimer.
Ce que je voulais dire, c'est que les mots ont une forme indissociable de leur sens : "Ses mots sont beaux" n'est pas égal à "Ces mots sont beaux".
Quand j'emploie le verbe "former", c'est à la structure intérieure à chacun que je me réfère, à ce qui charpente sa pensée indissociable de sa forme (c'est pour l'analyse linguistique que l'on distingue un "signifiant" et un "signifié" !!!)
Et c'est par rapport à cette norme, à cette structure, attaquée, négligée, ignorée, tenue pour rien (les cas sont bien multiples et différents) que l'on remarque la confusion.
Quant au droit à l'expression, je suis bien d'accord ; pour quelle raison aristocratique, royaliste, croyant qu'il y a des sujets et un roi ne serais-je pas d'accord ?
Le sujet n'est pas le droit de communiquer (constitutionnel) mais le brouillage du message transmis !