Réponse à Climax
Comme l'епvіе d'un rien
Comme deux vers en prose
Comme ta fеssе au matin
En prolonge la pause
Comme l'infime aux mains
Soulage cette arthrose
Le désir du rônin
Banni du pays d'Oz !
Qu'on ne plisse pas les yeux
Sur les feux de la rampe
Car l'autel des gueux
Ne dégage la crampe
Des mots sales miteux
Qu'on aligne par deux
par ce que l'ombre se cambre
Dans l'habit d'apparat
De janvier à décembre
Aux louanges des gars
Chaque vers contre feu
Sonne l'heure du moi
De l'impie souffreteux
Qui geint en contrebas
Et le mètre élastique
Ravive la couleur
Des fleurs qu'on fait plastiques
Car cet œillet ne meurt...
Jamais si on l'astique
Toute tendresse est un éclair
Sidérant qui me bouleverse,
Et lorsque l'image reverse
Sa chair, monte en moi l'éphémère
Volupté du néant voilé,
Et les paroles outragées
Sont des liesses et des dragées
Qui comblent un présent volé.
Je n'ai personne dans ma fièvre,
Je ne palpe que le beau lièvre
Qui s'enfuit et se dissout
Comme un fantôme aux lumières
Lointainement venues des aires
Où mort et vie embrassent tout.
Dubitativement vôtre,
Climax69007.