En réponse au message de pegase49 :
Mon petit Sunshine,
Comme je suis ravie par tant d'amour qui émane de ton petit coeur.
La solitude me pèse et je pense que cet endroit va me redonner un nouveau souffle... Jusqu'au dernier.
Vous les momosехuеls, plus que les autres, êtes doués de cette sensibilité qui vous est si particulière.
Ainsi, ensemble, nous pouvons nous serrez les coudes.
Votre tante Jacquotte n'attend que votre amour, car une vieille dame en viager n'attend rien d'autre en échange...
(ou plutot, c'est les autres qui attendent son dernier souffle pour prendre possession de la maison)
Je t'embrasse pas trop fort car j'ai la barbe dure.
Ma très chère Tatie Jacquotte,
Quelle fébrilitée ce matin en ouvrant ta jolie lettre pleine de douceur. Elle sentait bon ton odeur suave de naphtaline avec en note de ԛuеuе . . . cette petite pointe d'odeur de sapin qui te sied si bien.
Je sais oh combien ! la solitude te pèse depuis que Papi est parti avec Tante Adèle. Moi aussi tu sais, je le regrette tant.
Je regrette tout nos jeux dans le foin lorsque j'étais un enfant innocent. Je sens encore son souffle сhаuԁ sur ma nuque qui me troublait tant.
Oui Tatie, nous sommes, nous les Tatas de TonGay très sensibles. Certain plus que d'autres. C'est si émouvant parfois que je lâche une petite larme et n'ose dire mot. Le silence parfois ce suffit à lui-même devant tant de désarroi.
Alors oui Tatie ! Nous t'offrons nos coudes que tu pourras serrer au creux de tes sеіпs maternels, mais pas que. La pudeur qui me caractérise, tu le sais si bien ma très chère Tatie, m'empêche d'en dire d'avantage.
Comptes sur nous Tatie Jacquotte pour te transmettre tout notre amour. Et connaissant ton ouverture d'esprit si légendaire j'ose te dire "Et peut-être bien plus encore !".
Tu as bien fait de souligner le caractère mercantile de certain ici. J'avais quelques craintes que tu ne ten fusses pas rendu compte.
Tu vois ma très chère Tatie Jacquotte à quel point je m'inquiète pour toi, et ce, sans contrepartie aucune si ce n'est celle de ton amour.
Je t'embrasse tendrement Tatie. Et c'est avec beaucoup de regréts, le coeur serré que je dois te quitter.
En effet, j'ai rendez-vous avec mon Banquier pour de vils affaires dont il veut m'entretenir.