Je viens de passer sur ton profil, histoire d'en apprendre un peu sur toi.
Cet élément de ta présentation: "rencontrer l'amour, si il existe, le vrai, non celui d'une heure, d'un jour, d'une nuit, d'une semaine, ... Voilà en toute sincérité caresser le bonheur."
Il me donne à réfléchir…
Et si la difficulté essentielle dans la recherche d'amour était notre volonté de le voir durer
Imagine un monde où le temps n'existe pas.
Que tu sois avec quelqu'un pour une heure ou dix ans: Cela ne veut plus rien dire.
La seule choses qui va compter alors, c'est d'être en bonne compagnie, que ce soit pour tirer un coup ou pour se balader le bras sur la taille de l'autre, humant l'air du soir et respirant à l’unisson…
Bien sûr, le temps passe et nous emporte.
Mais, puisque c'est ainsi… acceptons le.
Soyons d'accord avec l'idée d'être aussi content de rencontrer quelqu'un que de le voir partir.
Soyons heureux de rencontrer un inconnu, de l'aimer juste le temps d'échanger un sourire ou le temps de tout connaître de lui.
Soyons content de cette nouvelle Ьіtе qui va si bien avec son propriétaire, qui vient de quitter le corps de la veille et s'aventurer dans notre Ьоuсhе pour d'autres aventures, demain.
Soyons satisfait de cette autre attribut que l'on aura pas l'honneur de prendre en main.
Mais dont le possesseur nous aura fait vibrer par cette alchimie qui nous dit qu'il n'est pas pour nous tout en nous faisant rêver son potentiel de bonheur avec l'homme de sa vie.
Bref, et si on oubliait ces distinctions artificielles qui font que l'on sépare l'amour et le sехe, le coït furtif et la vraie histoire d'amour
Sans ces barrières de l'esprit, le champ du possible s'élargit.
Il n'y a plus que des rencontres, qu'elles soient amicales, рlапs сuls, professionnelles, hétéro, homo, …
On va y faire son marché en fonction de ses hormones et de ses sentiments, décidant en toute liberté de la vie que l'on mène.
Mais sans la pression de durer, de s'intégrer dans un projet ou la frustration du truc qui s'arrête puisque sans attente sur la durée.
Il n'y a donc plus que deux personnes qui se voient, se parlent, décident d'un lien ou d'une distance…
Tout cela nous fait rencontrer ici et maintenant des gens.
Parmi eux, on décide à qui on va adresser un sourire, débuter une conversation, passer un coup de fil, envoyer un mail, dire par exemple: Dommage que t'es hétéro; t'as quelque chose qui ne me laisse pas indifférent…
Cette dernière phrase, non pas pour t'encourager à draguer tous les hétéros que tu croises mais pour t'inciter à cette ouverture d'esprit qui fait dire à l'autre qui on est.
On tente parce que l'on voudrais bien s'entendre répondre:
"Tu te trompes, je ne suis pas hétéro."
Mais on le fait surtout parce que ce mec est bien à son goût, s'est prêté à la conversation et qu'il serait dommage de le laisser partir avec la même епvіе de rapprochement non avouée que soi-même…
Parce que, au final, c'est quoi, le ghetto gays, sinon juste un refuge qui nous exonère de poser la question: T'es gays
Mais combien sont prêt à une histoire d'amour entre hommes, qui ne mettront jamais les pieds dans ce ghetto plus connu pour son avidité sрегmatique que par le goût du bonheur partagé