Merci, Kyria !
Mon amour est dans mon souvenir,
ET au cimetière de Loulé (Algarve, Portugal).
Il est dans mes réminiscences
(ces rappels sauvages du passé
qui s'imposent sans y être invités)
et dans des objets qui sont devenus
des équivalents symboliques de lui.
Il est fantomatique dans la rue Clément Marot
où je ne le rencontrerai plus, par hasard,
avec son sourire, à mon retour du travail,
et où je pleure de ne plus le voir apparaitre
au loin, se préciser, et s'incarner pour moi,
avec la gentillesse et l'heureuse surprise
qu'exprimait son regard !
Et je crois avec ferveur dans un amour qui vient,
parce que je desserre l'étreinte du souvenir
solitaire de Simon, et parce qu'il se crée en moi
la place nécessaire et confortable
pour UN homme aimable, sехy, sensible, monogame,
causeur, polyglotte ou anglophone ou lusophone
ou hispanophone, poilu un peu, brun, blond, roux,
du Nord, du Sud, un homme concret à serrer
dans mes bras !