Une jeune femme a été assassinée ; nous ne savons rien des circonstances de ce meurtre et voici les amateurs de têtes coupées qui réclament leur dose de sang
La peine de mort a toujours été un moyen barbare de, prétendument, combattre la barbarie.
La peine de mort s'apparente davantage à une menace permanente de l'Etat pesant sur toute la société qu'à une peine défendant la société.
Faut-il rappeler les exécutions vengeresses, sanglantes, déchaînant la haine, satisfaisant le goût du sang, aux États-Unis d'Amérique : des débiles mentaux sur une chaise électrique ; des innocents exécutés par esprit de racisme ?
La peine de mort, c'est l'arme suprême de l’État contre les citoyens pour terroriser tout un chacun ! Elle n'a aucune valeur dissuasive, exemplaire ; c'est le spectacle de la sauvagerie sociale en guise de justice !
Je suis fier d’aimer un pays, le Portugal, qui aura été parmi les premiers pays à abolir la peine de mort pour les civils, par un décret-loi daté du premier juillet 1867 ; et nous en avons fêté le cent cinquantième anniversaire, de cette abolition !Et je constate que le Portugal, abolitionniste depuis 1867, n'est pas à feu et à sang !
Que ceux qui réclament la peine de mort ne se mettent pas sous le couvert de la justice pour satisfaire leur appétit de vengeance et de cruauté !