Mon seul lien quotidien au monde sociable est
deux appels par jour à ma mère depuis la mort
de ma sœur aînée le 12 décembre 2016 !
Elle a 88 ans, et ne verra jamais mon nouveau
logement à Lyon.
Alors, je peux ressentir, іпtіmеment, ce qu'est
la perte d'un lien humain, la disparition d'une personne,
l'anéantissement d'une mère ; et un homme dira
toujours "maman" quel que soit son âge, et en dépit
des aléas d'une relation parfois très tendue, par moments.
Constatons, Loran, que nous qui n'avons pas suivi
le chemin hétéro n'avons ni enfants, ni belle-famille,
et que, de ce fait, notre isolement croît, à la mesure
des morts dans notre famille d'origine ; j'ai beau sourire
à la beauté des adolescents des filles et garçons là
où je travaille, dans un lycée, et n'être pas détesté,
je n'en suis pas moins avec un sentiment de solitude ;
et je ne suis pas aveugle face à la fragilité des liens
me reliant ici ou là.
Loran, crois bien que je traduis ce que je ressens,
car cela peut faire écho approchant de ce que, toi,
tu ressens, de plus ou moins près !
Je te souhaite de trouver, sur la mort de ta maman,
la victoire d'une mémoire te la montrant vivante,
très vivante, ce qu'elle a été !
Des bisous à ton charmant sourire, grand garçon
sехy par ce sourire irradiant !
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, vraiment, en toute humanité ! Serge !
Merci, Serge
je suis touché,
Cela aura permis une chose de te découvrir, autrement,
Et, je suis là si tu ressens le besoin de parler !!! ...
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