Une chose est claire, tu as le droit d'être heureux et de t'épanouir, et le fait d'être rond, gay et d'avoir 45 ans, ça ne me semble pas être un prétexte suffisant pour vivre misérablement en amour, si j'en crois tous les clubs Bears de Montréal qui seraient aux anges d'accueillir tes fеssеs sur leurs tabourets. Ça n'existe pas chez toi? Ça se peut... mais j'ai du mal à croire qu'il n'existe pas quelque part sur cette planète un gars de ton âge, tendre le jour et gorille féroce, le froc aux chevilles, rien que pour toi, le soir... Donc, si tu restes, c'est ton choix, je suis prête à parier mes dernières chaussettes pas tгоuées qu'il y a des gars qui fапtаsmеnt sur un gars comme toi. (Parfois, je me trompe, mais la dernière fois remonte à avril 1989...)
Cependant, rester serait un choix honorable et j'applaudis toujours la solidarité, ce qui nous amène au point suivant...
Quant à savoir si tu peux changer ton Di Caprio actuel... de toute évidence (moi, je suis experte en énonciation d'évidences, tu vois), il est super déprimé et il fait de l'auto-médication avec l'alcool, et même si tout le forum se joignait les mains et se concentrait à en émettre un pet à l'unission, on ne devinerait pas pourquoi il est malheureux et ce qui lui manque, il est le seul à avoir un semblant d'idée à ce sujet. Tu peux être son ami et lui dire que tu vas le supporter, mais bon sang, faut qu'il te dise s'il souhaite aller mieux et ce qu'il compte faire pour y parvenir, et puis, c'est quoi son problème, à la fin, c'est quoi son désir? D'ехрéгіепсе, je peux te dire que ce n'est pas sans issue, même sans appui professionnel. Mais faut vouloir... J'ai vu des gens reprendre vie à quelques mois de leur mort auto-infligée.
Et le seul conseil vraiment utile, après tout ce blah blah, que je peux te donner est celui-ci: prends soin de toi, avant tout, ce ne sera pas être égoïste que de vouloir être heureux et en bonne santé mentale et physique, auprès ou loin de lui. N'oublie pas de te préparer aux épreuves à venir, quelles qu'elles soient. Tu sembles être lucide, ne perds pas cette qualité.
Et bien entendu, félicite-toi des efforts que tu as accomplis jusqu'à présent pour le supporter et être avec lui. Ne t'oublie pas. Et ne culpabilise pas quand tu es incapable de le rassurer quand il a le cafard, même si ça l'aiderait un peu sur le moment, il aurait dû apprendre, il y a longtemps, à se rassurer lui même, sans bouteille..., et tu n'y es pour rien, ni toi, ni ton tempérament.