Donc en partant de cet état de fait...Pourquoi courir après?
draconis
Légende urbaine
18 mai 2015 à 19:54
Je ne cours pas après. Je le fuis.
yoomy
Membre suprême
18 mai 2015 à 19:54
Car nous sommes tous un peu mаsосhіstеs x
sergeclimax69007
Membre suprême
18 mai 2015 à 20:05
Faut-il un cœur tendre - ou niais, selon les jugements - pour affirmer ici qu'il vaut mieux toutes les déceptions de l'amour que la platitude d'une vie détachée des liens affectifs durables qui engagent l'un envers l'autre.
Je préfère souffrir amoureux plutôt que ne rien sentir dans l'indifférence ; je souhaite le regret du temps passé plutôt que la linéarité du temps, se répétant, éternellement et me donnant un avant-goût de la mort ; j'aspire aux déceptions futures pour me ressentir vivant et parce que seule la différence entre un idéal et ce qui peut lier deux êtres peut mettre l'idéal à la niche et me donner la saveur des mots doux ; j'aspire aux chagrins, et je n'échangerai pas mes chagrins contre des sentiments sans heurts, sans variations, sans importance.
L'amour est notre éternité humaine.
darkmystery
Membre élite
18 mai 2015 à 20:07
C'est quoi l'amour ? ça existe ?
textoo
Légende urbaine
18 mai 2015 à 20:12
En réponse au message de honest_mistake :
C'est quoi l'amour ? ça existe ?
Facile à reconnaître, des effets secondaires parfois surprenants ...
roithranduil
Membre pionnier
18 mai 2015 à 20:19
Textoo :)) entre les femmes barbues et à fortes poitrines tu es aux anges
sergeclimax69007
Membre suprême
18 mai 2015 à 20:22
Oui, je l'ai goûté ; sur le moment, l'on s'en aperçoit à peine, car l'amour est une captation, et une possession par un autre ; c'est un prêt que l'on fait de soi-même à un autre que l'on estime, désire, souhaite, admire, ou qui nous met dans tous nos états, hors de tout raisonnement rationnel ; c'est une folie sociale admise qui relie deux êtres humains (traitons du sentiment amoureux adulte), qui n'a pas besoin de justification, qui vaut par elle-même, qui a sa finalité en elle-même ; c'est un désenchantement consenti, qui lie encore, qui persiste à être de l'amour, qui ne renonce pas à être de l'amour ; l'amour est ce qui nous met hors du temps ordinaire, et qui, malgré tous ses désagréments, nous donne la faveur d'une plénitude ; car, si l'amour est un prêt de soi-même à l'autre, il est aussi le fait de s'éprouver pleinement à chaque instant.
L'amour n'est donc pas - pour prendre une image biologique - un parasitisme mais une symbiose.