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L'amour,l'alcool,la vie..... (page 2) - Entre garçons (forum gay)

Sujet de discussion : L'amour,l'alcool,la vie.....
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 28 juin 2012 à 19:05
    J'ai bu, longtemps et beaucoup : je sais ce que c'est de boire sans soif, pour se détruire !!!

    Une cure de dégoût est une méthode bien mécanique, qui me paraît bien insuffisante. Et qui l'est, en vérité !

    Lorsque l'on subit une désillusion au point d'attenter chaque jour à sa vie avec l’alcool, qui est une manière de se suicider lentement, il faut aller à la racine des choses, et - probablement - entamer une psychothérapie aidante (d'inspiration psychanalytique - car la psychanalyse respecte les individus, au contraire des méthodes comportementalistes qui les dressent comme des сhіепs savants), et une psychothérapie qui aille au-delà des apparences, au-delà de ce symptôme qu'est l'absorption massive d'alcool.

    Le voyage ne laissera jamais derrière soi le malaise que l'on porte en soi !!!

    Je ne peux que te dire que j'ai arrêté de boire, que j'ai cessé définitivement de boire ; des moléсules peuvent aider (comme le chlorhydrate de naltrexone, appelé communément "Revia"), d'autres sont un moyen de dressage (comme celle qui te fait virer au rouge et augmente ton rythme cardiaque si tu bois, "l'hespéral"), mais le principal est de te mettre au clair avec toi-même : ne pas mépriser ta dépression, et ton désespoir !!!!

    Car, si je comprends bien : lorsque l'on se brise un pied, on le plâtre, mais si l'on ressent une ргоfопԁе dépression, qui confine au suicide, l'on serait censé ne pas consulter les praticiens adéquats ? Avoue que, là, c'est se snober soi-même.

    Par ailleurs il existe des associations, comme "La Croix Bleue", qui a une approche non-moraliste de l'alcoolisme, et dont les réunions sont aidantes ; sa conception est simple, aussi : pour les alcooliques abstinents, il n'y a qu'une forme d'abstention, la totale, plus une goutte d'alcool jusqu'à la fin de ta vie ; et l'on fait des économies notables, tant pécuniaires que d'ordre vital !!!


    Voilà, en espérant t'avoir aidé quelque peu.

    --- Il est possible d'arrêter de boire : oui ; mais si tu ne t'attaches pas à déchiffrer ce symptôme, précisément, pour toi-même, rien n'est fait.
  • loveforever54 Membre expérimenté
    loveforever54
    • 28 juin 2012 à 20:28
    MERCI de votre soutien
  • alain2233 Membre occasionnel
    alain2233
    • 28 juin 2012 à 22:33
    Bonjour,
    aujourd'hui, j'ai 61ans et en 1991, j'avais donc 40 ans, j'ai eu un accident de moto assez grave faute a l'alcool, et depuis j'ai le bras gauche totalement paralyser, les trois années qui ont suivies mon accident j'ai plonger dans l'alcool a 100% je prenais deux cuites par jour, c'est pour te dire que j'étais au fond du tгоu sans argent, sans boulot et alcoolique, sans relation affective bien sur qui veux d'un handicapé alcoolique, et en décembre j'ai voulu mаіtге fin a mes jours mais rater, et c'est la que j'ai pris enfin la décision de me faire aider pour mon problème d'alcool, et depuis décembre 1994 je ne touche plus du tout a ce poison, cela dit déjà 18 ans que je suis libérer de ce fardeau, malgré mon handicap j'ai repris une vie toute a fait normal j'ai retrouver du travail, j'ai effacer toutes mes dettes, j'ai aussi des aventures, et pour conclure je peux de dire que maintenant je suis très heureux et je n'hésite pas a dire aux personnes qui veulent me servir un apéro que je suis un ancien alcoolique et cela passe très bien le meilleur des remèdes c'est de ne pas avoir peur de le dire, et pour rien au monde je voudrais revivre tout çà, alors tu voie toi aussi tu peux t'en sortir, et retrouver une personne a aimer, si tu veux me contacter surtout n'hésite pas, rien n'ai perdu pour toi il faut juste que tu accepte ton état et te faire aider gros bisous
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 28 juin 2012 à 22:55
    Comme Alain2233 l'exprime si bien, depuis sa dure ехрéгіепсе, dire aux autres quand on a décidé de ne plus boire que l'on est un "ancien alcoolique" ou "un alcoolique abstinent", sinon on s'enfilerait trois ou quatre litres de gros rouge qui tache & sans aucune mesure (enfin, des propos à moduler selon les sociétés dans lesquelles on se trouve, bien évidemment, car tous ne sont pas accessibles à la franche honnêteté, tellement contraire à l'alcoolisme si répandu chez nous sous prétexte du "petit verre qui détend le soir" !!!) est une position sociale fort tenable, honorable, et qui résiste à toutes les sollicitations du "petit coup pour une fois" ; le pas à franchir c'est : se faire aider.

    Et récupérer sa lucidité du matin ; ne plus affronter la descente après l'euphorie, la dilatation, l'engourdissement dans un ailleurs indéfini, et la perte alcoolique du sens commun (moi, j'avais des expansions très philanthropiques !!!) ; ne plus alimenter la dureté de ses varices et la possibilité d'un arrêt cardio-vasculaire ou d'une embolie cérébrale, c'est appréciable

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