Comme Alain2233 l'exprime si bien, depuis sa dure ехрéгіепсе, dire aux autres quand on a décidé de ne plus boire que l'on est un "ancien alcoolique" ou "un alcoolique abstinent", sinon on s'enfilerait trois ou quatre litres de gros rouge qui tache & sans aucune mesure (enfin, des propos à moduler selon les sociétés dans lesquelles on se trouve, bien évidemment, car tous ne sont pas accessibles à la franche honnêteté, tellement contraire à l'alcoolisme si répandu chez nous sous prétexte du "petit verre qui détend le soir" !!!) est une position sociale fort tenable, honorable, et qui résiste à toutes les sollicitations du "petit coup pour une fois" ; le pas à franchir c'est : se faire aider.
Et récupérer sa lucidité du matin ; ne plus affronter la descente après l'euphorie, la dilatation, l'engourdissement dans un ailleurs indéfini, et la perte alcoolique du sens commun (moi, j'avais des expansions très philanthropiques !!!) ; ne plus alimenter la dureté de ses varices et la possibilité d'un arrêt cardio-vasculaire ou d'une embolie cérébrale, c'est appréciable