La retardite se soigne même si c'est un défi pour certains…
Une bonne copine m'a faite ce compliment quand j'avais autour de la trentaine:
"Toi, tu es un mec ponctuel: Quand tu dis que tu viens aujourd'hui, tu viens aujourd'hui"
Une façon élégante de me rappeler que ma précision horaire était une grande faiblesse de ma part.
Cela m'a poursuivi aussi loin que je me souvienne.
En retard à l'école, à l'armée, au boulot, dans les réunions de famille, …
Un vrai problème temporel qui se produisait aussi quand cela n'était pas à mon avantage.
Par exemple, arriver au boulot avec un quart d'heure de retard mais le quitter, sans que je n'y sois contraint en rien, une heure après l'heure officielle…
Deux raisons principales à cela: Hyperactivité et déconnexion du réel.
La maladie a soignée par la force des choses mon hyperactivité et il me reste cette amnésie qui, dès que je suis concentré sur une tâche ou une réflexion, me fait oublier tout le reste.
Ainsi, je suis maintenant ponctuel, à plus ou moins cinq minutes près.
Reste que j'oublie de temps en temps un rancard…
Tout ça pour dire que c'est un vrai handicap de ne pas savoir gérer son temps et que ce n'est pas forcément une question de mauvaise volonté ou une volonté de se distinguer en ne faisant pas comme les autres.
En général, les "plus faciles" dans ce domaine sont les plus intгапsigeants vis à vis de ceux qui achoppent.
À ceux-ci, je voudrai les faire réfléchir à ce qui suit:
-Quand vous reprochez à un vrai retardataire chronique ses cinq minutes de retard, vous cassez sans le savoir l'énorme pression qu'il s'est mis pour ne vous faire attendre que cinq minutes.
Si vous savez que c'est sa faiblesse, passez lui plutôt un coup de fil une demi-heure avant.
Il ne sera probablement pas à l'heure mais stressera moins et vous gagnerez deux-trois minutes de votre temps.