C’eût été intéressant que tu donnes en quelques phrases ton avis.
Mais, mine de rien, si vous vous donnez la peine de lire seulement le début, je le donne mon avis, en exprimant que je ne raisonne pas de cette façon.
Et je réitère ce que j'ai écrit plus haut.
"Mais il n'y a pas de nature humaine générique, et tous ces philosophes et dramaturges et moralistes et auteurs anonymes des livres bibliques - confectionnés de bric et de broc, au cours d'une élaboration doctrinale compliquée - raisonnent avec ce présupposé en tête.
Ce sont des essentialistes, comme on les nomme en philosophie.
Et ce biais-là les conduit à des vues idéalistes, générales sur l'Homme, déconnectées de toutes circonstances sociales, c'est-à-dire historiques
Il n'y a que Jean-Jacques Rousseau qui, par la fiction d'un état naturel ayant existé avant l'état social, peut imaginer, d'une manière qui réintroduit le flux historique, une bonté des hommes, et en tout cas qu'une nature humaine n'est pas un donné immuable, si cela existe.
Ceci est à mettre à l'асtіf de Jean-Jacques Rousseau, l'auteur de "Essai sur l'origine de l'inégalité parmi les hommes" : il aura, noblement, représenté, au sеіп de la philosophie de langue française (il était Genevois), la prise de conscience qu'il y a l'histoire.
Ce qui, au dix-huitième siècle, était un pas en avant."
Est-ce que ce ne sont pas quelques phrases ? Et ce qui suit, la manière matérialiste, dialectique ou pas, de penser, n'est-elle pas une alternative à cet idéalisme auquel adhère l'auteur du topique ?
Des fois, je me demande si je m'exprime en français, ou si vous êtes trop paresseux pour lire ne serait-ce qu'une partie, et survoler le reste ?
Enfin.