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La langueur lui tenait lieu de tempérament - Littérature & poésie

Sujet de discussion : La langueur lui tenait lieu de tempérament
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 1 juillet 2015 à 22:27
    La pierre humaine


    La langueur lui tenait lieu de tempérament,
    Et l'éparpillement de l'esprit de litière ;
    Son animosité perforante et foncière
    Se haussait à des "oh", à un déversement

    De plâtre sur la langue, il était un аmапt
    Des silences expirés, et de la rivière
    Toujours recommencée, revenant vers l'ornière
    De la prospère incantation, du bégaiement

    Des mots déjà versés au corps du dictionnaire,
    Forçat du pur, et chenille processionnaire
    Des chemins déjà creux, il te vous déroulait

    Les pages roses insanes, les expressions sûres
    Ne connotant rien, débitant les brisures
    Des mots dans leurs tombeaux et leurs frères de lait.

    Climax69007, le Mercredi 1er Juillet 2015.
  • 50_nuances_de_bi Membre suprême
    50_nuances_de_bi
    • 1 juillet 2015 à 23:45
    La muse t' habite Climax !
  • pourunbeaumec Membre élite
    pourunbeaumec
    • 2 juillet 2015 à 13:38
    En réponse au message de superbi :

    La muse t' habite Climax !

    Ah bon les muses ont des Ьіtеs maintenant
  • cactus_sss Membre suprême
    cactus_sss
    • 2 juillet 2015 à 18:07
    En réponse au message de superbi :

    La muse t' habite Climax !

    Ou la Ьіtе t'amuse, Climax !

    J'voulais pas la faire mais j'ai point pu résister au final !
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 2 juillet 2015 à 18:48
    Il dirait pas non je pense :)
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 3 juillet 2015 à 20:49
    En réponse au message de cactus_sss :

    En réponse au message de superbi :

    La muse t' habite Climax !

    Ou la Ьіtе t'amuse, Climax !

    J'voulais pas la faire mais j'ai point pu résister au final !


    Cactus, tu es sur la bonne voie, celle des contrepèteries, et je ne sais pas si tu connais dans "Le Canard enchaîné" "L'Album de la comtesse", une vénérable rubrique, des plus anciennes, où l'on s'aperçoit que le contrepet est toujours sсаtоlogique, c'est dans sa tradition. Ainsi Rabelais, le premier contrepet en général donné en exemple : "Femmes folles à la messe", je te laisse deviner ce que cela donne par la permutation de deux consonnes.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 3 juillet 2015 à 20:52
    En réponse au message de pourunbeaumec :

    En réponse au message de superbi :

    La muse t' habite Climax !

    Ah bon les muses ont des Ьіtеs maintenant

    Dans l'univers éthéré et аsехué des poètes classiques, les Muses sont de douces créature féminines, mais apparemment le transformisme les a atteintes ici ; il y a les faunes, les sylves, etc., êtres masculins, mais si vous voulez modeler le monde mythologique en y introduisant les dernières possibilités chirurgicales, ma foi, ...
  • cactus_sss Membre suprême
    cactus_sss
    • 3 juillet 2015 à 20:52
    Femmes molles à la fеssе, ou femmes à la fеssе molle...
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 3 juillet 2015 à 20:55
    En réponse au message de superbi :

    La muse t' habite Climax !

    J'ai décidé de me lancer dans le portrait satirique, à la manière de La Bruyère, en moins solennel, en plus léger, en moins didactique, car vraiment il y a là une possibilité d'expression qui vient ranimer l'imagination, et je me sens une pente satirique, pour tout dire (peut-être que je m'avance trop, je verrai bien).
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 3 juillet 2015 à 21:01
    En réponse au message de cactus_sss :

    Femmes molles à la fеssе, ou femmes à la fеssе molle...

    Cactus, Rabelais était aussi un homme d'église, donc je t'oriente vers cette voie, il est question d'une cérémonie, tu permutes deux consonnes seulement, et tu tombes sur une proposition (au sens de partie du discours) qui satirise le comportement des femmes pieuses.

    D'où le fait que le pauvre François Rabelais était obligé de dissimuler sous des sens allégoriques sa pensée humaniste, dangereuse dans une France où le catholicisme était la religion d’État. Et ses romans ont des sens qui avancent masqués.

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