Peu avant le confinement , j'ai été invité au mariage d'un ami africain ! Sur place , j'ai vu des lascars incroyables qui m'étaient sortis de mon esprit , car je ne vis plus en cité.
Des mecs blacks , sapés comme des fous , j'ai retrouvé la des personnes que j'avais plus ou moins côtoyés durant ma jeunesse !! les SAPEURS !!
Pour ces mecs , leurs vêtements doivent traduire ce qu'ils sont et de quel milieu ils proviennent !!
Société des ambianceurs et des personnes élégantes
L'origine de la SAPE est mal connue. Les sapeurs se revendiquent plus ou moins des dandys européens du XIXe siècle . Il s’agissait alors d’une façon d’imiter le colonisateur en accaparant son style vestimentaire et ses manières, d’une part pour être intégré dans leurs sphères, mais aussi, d’autre part, pour être adulé par sa communauté d’origine. La SAPE se serait réellement popularisée au cours des années 1960 à Brazzaville et Kinshasa, avant de se développer ensuite dans les diaspora congolaises en France et en Belgique.Elle revêt également une dimension politique ; après l’indépendance du Congo belge, Mobutu Sese Seko affiche une volonté de politique d’authenticité, pour s’affranchir des pratiques occidentales.
L'inventeur du mot « SAPE », serait Christian Loubaki, homme à tout faire travaillant dans le quartier huppé du seizième arrondissement à Paris, qui aurait observé ses employeurs s'habiller et profiter des vieux vêtements qu'ils lui offraient3. En 1978, avec la complicité de Koffino Massamba, Christian Loubaki crée la première boutique : La Saperie à Bacongo (le quartier par excellence de la sape au Congo). Stervos Niarcos est un autre nom de la sapologie, fondateur de la religion Kitendi (« tissu » ou « matière », en lingala).
La petite video que j'insere dans ce post est une caricature biensur mais finalement pas tant que ca !!
Popularisée par de nombreux artistes, de Papa Wemba à Solange Knowles en passant par Маîtге Gims, la S.A.P.E fait la fierté des deux Congo depuis des décennies.
Si d’aucun perçoivent la S.A.P.E comme un simple mouvement de jeunes congolais qui s’habillent avec un luxe ostentatoire, il n’en reste pas moins qu’elle va au-delà d’une extravagance gratuite. Elle est d’après les sapeurs une esthétique corporelle, une autre manière de concevoir le monde - et dans une certaine mesure, la revendication sociale d’une jeunesse en quête de repère.
La classe internationale !!