Je crois aux ombres où il n'y a pas de mensongesJe crois aux ombres où il n'y a pas de mensonges
Qui se ԁіlаtегaient, qui viennent assaisonner
D'ivresses ordonnées nos esprits maçonnés
Par la fadeur des jours, les raideurs qui nous rongent ;
Je crois à ce qui tombe au hasard et nous plonge
Aux sillages de feu qui nous viennent ânonner
Le b.a. ba du rêve aux sirènes étonnées,
Dans le vert des années, l'éсume qui nous songe ;
Et nous sommes entiers, quand bien même morts,
Par la grâce du bois, du métal et des ombres,
Par ces objets palpés, lorsque de nous il sombre
A l'humus édenté la somme de nos corps ;
Au présent antérieur, nous le disons très fermes :
Il n'y a pas de mort qui en entier nous cerne.
Par Climax69007, le Mercredi 26 Décembre, à 21h15.
----- Moi, je remercie "Lady Brocante", pour son texte stimulant !!!