"Remettre les complotistes à leur place", c'est-à-dire ? N'importe quel citoyen a la possibilité (pour ne pas dire le droit et le devoir) de s'intéresser à la chose publique, il est dans son rôle quand il s'interroge sur la véracité des faits qui lui sont présentés. Ce devrait être aussi le rôle des journalistes, et certains le font encore bien sûr, mais la France, classée 34ème en matière de liberté de la presse est plus encline à subventionner la grande presse qui est déjà détenue à majorité par des milliardaires que de garantir l'indépendance de ses journalistes.
Dire cela, ce n'est pas être complotiste, c'est juste établir des faits.
Quand une ânerie est dite, plutôt que d'user d'un argument d'autorité ou de jeter l'opprobre sur l'auteur d'une opinion fausse, faire la démonstration de la fausseté de l'opinion serait beaucoup plus sain parce que chacun se trouve respecté : à la fois l'auteur du propos et le lecteur ou spectateur qui n'en peut plus d'assister à des règlements de compte publiques, lesquels n'ont d'autres buts que de mаstuгЬег l'ego atrophié des sophistes patentés qui les provoquent (cf les gourous de la zététique).