En réponse au message de hermann_a_mes_cotes :
Depuis le premier janvier, en France, nous sommes présumés donneurs après notre décès.
Si nous refusons le don, il faut maintenant s'inscrire sur le registre national de refus.
Mais il est toujours préférable d'informer clairement nos proches de notre volonté d'être donneur et de leur expliquer qu'il s'agit bien d'une conviction personnelle : les familles ont toujours la possibilité de s'opposer pour nous, en apportant le témoignage circonstancié de notre refus. Le décès est une épreuve douloureuse poussant la famille à réagir affectivement. Et il arrive que des proches - encore dans la phase du déni - remuent ciel et terre pour éviter le prélèvement après une mort qu'ils n'acceptent pas.
Personnellement, en dépit du régime légal de la volonté présumée, je porte encore dans mon portefeuille une ancienne carte de donneur. J'en ai, par ailleurs, informé mes proches.
Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est open bar, mais tout ce qui pourra aider le vivant pourra être prélevé sur moi, mort.
Bien dit Hermann, je te suis complétement.
même si malheureusement 'il y a, comme tu le dis, des familles qui ne prennent pas en compte les volontés de la personne.