En réponse au message de jiminy :
Bonjour,
La technique évolue et permet des miracles.
Tout le répertoire du début du dernier siècle est réédité, certains enregistrements sont même "digitalement remasterisés", et donc singulièrement rajeunis avec parfois une orchestration actuelle.
Bonjour les techniciens pour superposer tout ça avec exactitude..
Enrico Caruso -1873 1921-
napolitain, considéré comme le pius grand chanteur d'opéra de tous les temps, est ainsi plus accessible aux oreilles sensibles..., et offre la possibilité de se rendre compte de sa technique et de son art du chant.
Souffle très long permettant des phrases incroyablement longues, on le croit à bout de souffle et il enchaine sur une autre phrase sans respirer, quelle maîtrise !, des nuances, des 'mezza di voce', une musicalité et un legato quasi hors norme.
Le voici en 1904, dans "Una furtiva lagrima", l'air illustre de Nemorino de 'l'Elisir d'amore' de Donizetti
dont il créa le rôle en 1901, et où l'audience de la Scala lui fit trisser son air. Du jamais vu !
A la fin de la représentation, le fameux chef Toscanini vint devant le rideau avec les autres artistes embrasser Caruso. Là aussi, du jamais vu !
Una furtiva lagrima
Negli occhi suoi spunto:
Quelle festose giovani
Invidiar sembro.
Che piu cercando io vo?
Che piu cercando io vo?
M'ama! Sì, m'ama, lo vedo, lo vedo.
Un solo instante i palpiti
Del suo bel cor sentir!
I miei sospir, confondere
Per poco a' suoi sospir!
I palpiti, i palpiti sentir,
Confondere i miei coi suoi sospir
Cielo, si puo morir!
Di piu non chiedo, non chiedo.
Ah! Cielo, si puo, si puo morir,
Di piu non chiedo, non chiedo.
Si puo morir, si puo morir d'amor.
Enjoy !