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Le mot qu'il faut - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Le mot qu'il faut
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 4 mars 2013 à 15:42
    Le mot qu'il faut réveiller de la cendre,
    Le mot qui bleuit sous le froid qui givre,
    Le mot qui subsiste aux gelées très vives,
    Le mot quand il sibère à pierre fendre,

    Le mot qui se parcourt et se fait tendre,
    Le mot qui se faufile, âme craintive,
    Le mot qui me donne à boire et à vivre,
    Le mot qui s'insinue pour me suspendre

    A tes lèvres et, enfin, boire à ta coupe
    Un Ьаіsег sinueux où il s'entend
    De ces murmures inouïs à ma constance,

    Est un mot à surprendre avec ses anses
    Comme un vase précieux, venu d'Orient,
    Distillant l'élixir, goutte après goutte.


    Climax69007, le Lundi 4 Mars 2013, à 15h43
  • didmi83 Membre pionnier
    didmi83
    • 4 mars 2013 à 15:54
    Merci pour ce délicieux sonnet sensible et sепsuеl.
    A te relire !
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 4 mars 2013 à 16:05
    Sérieusement, moi je l'estime faible, ce sonnet, et je n'en suis pas satisfait.
    Trop démarqué de Baudelaire et de Louise Labé. Mais il y a de moi là dedans, sans conteste.

    Cependant, tu es un lecteur qui peut trouver des qualités où je distingue des défauts.

    C'était mon exercice d’écriture quotidien.
  • didmi83 Membre pionnier
    didmi83
    • 4 mars 2013 à 17:22
    Si tes écrits ne te satisfont pas et qu'en plus tu les trouves"faible", à l'avenir abstiens-toi de les publier .Ca rendra du temps disponible dans nos esprits pour apprécier les pubs de CocaCola !
    Fatigant , ces éternels insatisfaits à la recherche de l'inaccessible étoile.
    A ne plus te lire
    NB:essaie quand même le Coca ,c'est plein de bulles et ça fait pchit...
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 4 mars 2013 à 21:13
    Je te faisais part, sûrement avec maladresse, de ce qui aurait dû rester dans mon for intérieur : le sentiment d'un fouillis, d'un inachèvement, d'une esquisse ; et puis le sentiment de répéter ce qui, par d'autres, a été mieux dit ; et le sentiment d'écrire aux marges des textes de Louise Labé et de Baudelaire.


    Avoir confié cela a été une insigne erreur car c'était déprécier le sentiment que tu éprouvais à lire ce texte ci-dessus, et mettre en cause ton jugement.

    Conclusion : ne jamais dévoiler sa cuisine intérieure et, pour l'avoir fait, je te prie de m'en excuser ; c'était indélicat de ma part.
  • lefablio Membre élite
    lefablio
    • 4 mars 2013 à 21:29
    COMME QUOI ON PEUT ETRE CULTIVE ET HUMBLE

    MERCI
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 4 mars 2013 à 22:48
    COMME QUOI ON PEUT ETRE CULTIVE ET HUMBLE

    MERCI

    Oui, car qui va cultiver mon champ, si je ne me retrousse pas les manches pour y piocher ?

    Et puis, nous ne sommes pas issus, tout un chacun, de rien, sans influences, sans refrains et mots et syntaxe et vocabulaire et mots-fétiches qui sont notre lest qui nous cale bien et notre poids qui nous entrave.

    Laissons les grosses têtes aux montgolfières !!!
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 4 mars 2013 à 22:51
    D'un autre œil, je relis ce texte, et je le trouve "moins pire" que tout à l'heure ; autre conclusion : l'atmosphère intérieure compte pour beaucoup dans les appréciations portées sur ses propres textes.
  • zoukbanania Membre habitué
    zoukbanania
    • 4 mars 2013 à 22:52

    Laissons les grosses têtes aux montgolfières !!!

    le mot qu il faut pour rire^^
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 4 mars 2013 à 23:32
    Contrairement à une tendance lourde en moi - comme le terrain est lourd, certains jours de brouillards et de pluies, sur les champs des courses où l'on rudoie nos amis les équidés -, il m'arrive, par un bonheur simple comme le soleil de me moquer de moi et de vouloir rire : la difficulté est bien dans l'équilibre, plutôt instable et sempiternellement tendant au pire, qu'il me faut redresser pour reconquérir un chouïa de légèreté badine.

    J’aime bien cette image des grosses têtes des montgolfières, dont on sait qu'elles ont connu bien des mésaventures (chutes impromptues et catastrophiques, fuites de gaz porteur comme l'hélium les réduisant à des misères) et qu'elles se sont avachies sur la terre, ou englouties dans les eaux, sous la forme de plis et de replis tirebouchonnés sur eux-mêmes.

    Tristes fins des grosses têtes !

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