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Le placard glacé du patinage - Homosexualité

Sujet de discussion : Le placard glacé du patinage
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 8 février 2014 à 11:52
    Bonjour à toutes et à tous


    LE PLACARD GLACE DU PATINAGE ARTISTIQUE

    C'est un secret de polichinelle: la discipline attire de nombreux gays. Mais elle décourage aussi activement le coming-out, et pas seulement à Sotchi.

    weir.jpg


    Il y a un problème avec le patinage artistique. Comment se fait-il qu’aucun des athlètes masculins présents à Sotchi ne soit ouvertement gay?
    Parmi toutes les disciplines olympiques, le patinage a pourtant la réputation d’être un fief homo. En 2006, un ex-patineur avait affirmé à «The Advocate» que 7 des 14 médaillés des 20 années précédentes étaient gays. D’autres estimations avancent le chiffre de 25 à 50% des patineurs. Et les coming-out ne manquent pas, du Britannique John Curry, médaillé d’or en 1976 à Johnny Weir, en passant par Matthew Hall, Brian Boitano ou Brian Orser.

    Sauf que la réputation «gay» du patinage masculin est trompeuse, note Abigail Jones dans un article fouillé de l’International Business Times. Quasiment toutes les sorties du placard se sont faites après la fin de la carrière des sportifs concernés. A ce jour, seul un patineur, l’Américain Rudy Galindo, a osé évoquer son hоmоsехualité publiquement alors qu’il était encore en lice pour les JO.


    Secret de polichinelle, l’hоmоsехualité demeure sous une chape de plomb dans le patinage artistique masculin. William Bridel, ex-patineur canadien devenu professeur, avait fait son coming-out auprès de son entraîneur quand il avait 17 ans. «La première chose qu’il m’avait dite, c’était: C’est bon, je savais déjà. En ajoutant aussitôt: Mais c’est OK parce que tu es un gay très straight. C’est vraiment ironique: c’est sans doute le plus gay des sports, et pourtant c’est l’un des plus homophobes.»

    A la rigueur, on peut montrer – à condition de ne rien dire. Comme l’Américain Johnny Weir, immortalisé une couronne de roses rouges sur la tête, serrant dans ses bras un coussin en forme de coeur, tandis qu’il attendait les notes des juges.

    Manifestement, ce n’est pas l’idéal que prônent les fédération sportives, qui rêvent de glisser leurs poulains dans le moule de l’athlète «typiquement masculin, le sauteur puissant – gracieux sans être féminin», comme le décrit un ancien patineur.

    Faute de l’avoir trouvé, les dirigeants du sport se retrouvent

    «soit avec le patineur de sport , autrement dit straight, comme Max Aaron et Elvis Stojko, pas très artistiques, soit avec l’artiste, comme Johnny Weir.(photo ci dessus) Et immédiatement vous pensez: hоmоsехuеl»,
    résume Jennifer Kirk, ancienne patineuse, auteure du blog de référence The Skating Lesson.

    Cette friction entre qualités sportives «masculines» et artistiques «efféminées» vire à la crise d’identité avec le fléchissement de l’intérêt public pour la discipline, remarqué depuis la fin des années 1990 après deux décennies plutôt fastes.
    Les fédérations ont renforcé leur préférence pour le force et la puissance, au détriment du volet artistique. A Vancouver, en 2010, Weir est jugé trop «flamboyant» (un autre mot pour «gay») et finit à une décevante 6e place.

    Pas sûr que les patineurs – et patineuses – s’y retrouvent. «Nous devons être Ken et Barbie , mais la réalité est que Ken sort avec Ken et que Barbie en a assez de devoir faire la Barbie», soupire Jennifer Kirk.
    En attendant, un esprit conservateur règne sans partage sur la discipline. En Amérique du Nord, elle commence dans les patinoires locales, où les clubs passent tout au crible, musique, attitude et tenue. Tout est fait pour ne pas froisser les juges.

    «Il n’existe aucun autre sport où le juge détient autant de pouvoir en dehors de l’arène, remarque la journaliste Lindsey Green. Les relations avec les athlètes et les entraîneurs peuvent affecter le résultat global de la compétition. Ils évaluent les costumes, la vie personnelle, la coupe de cheveux, le maquillage, la musique… L’impartialité devient de plus en plus difficile.»

    Pour Doug Mattis, ancien champion junior, le pouvoir du juge n’est pas forcément pour grand-chose dans la chape de plomb qui repose sur les patinoires: il y a des personnes gay sur la glace et dans le jury. Il se souvient que, durant sa formation, responsables et coaches faisaient passer le message suivant aux jeunes talents:

    revendiquer son hоmоsехualité n’était pas bon pour l’aura de la discipline. Et ils évoquaient, en passant, la réaction négative des sponsors:

    «En tant qu’homme gay, est-ce que Speed Stick (ndlr: une marque de déodorant) me voudra dans ses pubs? Si on veut augmenter sa valeur marchande, on avait intérêt à rouler des mécaniques», conclut-il.




    Que pensez-vous de ces informations et aimez-vous ce sport ?


    http://360.ch/blog/magazine/2014/02/le-placard-glace-du-patinage-artistique/
  • sylvain91270 Membre confirmé
    sylvain91270
    • 8 février 2014 à 11:54
    Ah, le patin.....
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 8 février 2014 à 12:01
    Ah, le patin.....

    Bonjour Sylvain,

    Patin à glace oui bien sur, mais entre autre ?
  • mahouarn Membre suprême
    mahouarn
    • 8 février 2014 à 12:09
    Bjr TEXTOO
    J'apprécies ce sport , mais pas pour des raisons esthetiques des filles ou des mecs ,
    que ce soit en couple ou autre
    bon qu'il y ai ou pas des gays , pas évident de faire son comming out et pourquoi , encore faut il avouer avec qqui l'on couches ! merde ! quand arrêtons nous de ce demander ce qui ce passes ԁапs lе lіt de tel ou tel
    on s'en fou royalement
    ce qui comptes ce sont les perfomances , l'éxactitude d'un flip , d un porté , d'un salko avant ou arriére , d 'un double flip etc...
    l'élégance de la fille , du mec , du couple
  • maléfique Membre élite
    maléfique
    • 8 février 2014 à 12:14
    J'aime pas ce sport... Trop gay pour moi sûrement
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 8 février 2014 à 12:16

    bon qu'il y ai ou pas des gays , pas évident de faire son comming out et pourquoi , encore faut il avouer avec qqui l'on couches ! merde !

    Bonjour Hervé,

    Entièrement d'accord avec ton analyse, mais visiblement ici cela devient compliqué de faire simplement son métier et ne plus savoir sans jeu de mot, sur quel pied danser.

    Et j'admire toujours ces artistes, car pour moi c'est de l'art


  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 8 février 2014 à 12:17
    J'aime pas ce sport... Trop gay pour moi sûrement

    ça veux dire quoi: trop gay ?

  • maléfique Membre élite
    maléfique
    • 8 février 2014 à 12:19
    Bah... Tenue moulante, jupette, paillettes, etc etc...
    C'est con, mais je ne vois rien de masculin dans ce sport.
  • jiminy Membre émérite
    jiminy
    • 8 février 2014 à 12:20

    ce qui comptes ce sont les perfomances , l'éxactitude d'un flip , d un porté , d'un salko avant ou arriére , d 'un double flip etc...
    l'élégance de la fille , du mec , du couple

    + 1

    J'adore ce sport de glisse que j'ai pratiqué durant qques années, et ne le faisais que pour les quelques figures que j'étais parvenu à réaliser, le travail seul ou en couple, la joie et la sensation de liberté qu'il m'apportait.
    Tout le reste m'importait peu.
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 8 février 2014 à 12:26
    Bah... Tenue moulante, jupette, paillettes, etc etc...
    C'est con, mais je ne vois rien de masculin dans ce sport.

    Ah oui, c'est bien le reproche évoqué dans ce reportage, et c'est vrai que certaine tenues sont assez limite provoc

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