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Le premier jour où ... (page 2) - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Le premier jour où ...
  • parfum-de-femme Membre élite
    parfum-de-femme
    • 30 janvier 2019 à 17:20
    Ne sois pas bouleversé par ce qui t'arrive, ça s'appelle juste la vie.

    Vie de tous les possibles alors que nous la passons à les réduire à ce que NOUS croyons possible…

    Laisse donc la vie t'offrir ce qu'elle a.
    Ne t'inquiète pas de ce qu'elle pourrait t'enlever car elle ne peut t'enlever que ce qu'elle t'a déjà donné.
    Toute perte, pour douloureuse qu'elle soit, n'est que le signe qu'on a reçu.

    Au final, on perd tout, même la vie.
    C'est le cours normal des choses; ne t'en préoccupe pas.
    Prends ce que la vie te donne et, sans la crainte de perdre, il se pourrait bien que cela dure, dure, dure…
  • vie_en_poesie Membre expérimenté
    vie_en_poesie
    • 30 janvier 2019 à 17:32
    Merci.
  • tres-calin Membre suprême
    tres-calin
    • 30 janvier 2019 à 18:03
    C'est un message à la fois tendre et sentimental que tu adresses à celui qui semble partager ta vie.
    L'amour procure à la fois le bonheur de le partager, mais aussi la détresse et la peur de la solitude que sa perte te ferait ressentir.
    On n'est pas mаîtгеs de sa destinée et d'ignorer ce que la vie vous réserve est la seule possibilité de profiter à la fois de sa jeunesse et de jоuіг de ces instants de joies partagées.
    Toute mon amitié pour toi m'incite à te féliciter pour ce que tu as rédigé.
    Profite de la vie cher et doux ami.
    Avec mes plus tendres et affectueux bisous

    En réponse au message de vie_en_poesie :

    Après 45 ans de solitude et d'errements,
    Je ne savais pas qu'Il existe pour moi,
    Et je l'ai rencontré au détour d'une annonce.

    Cette magie m'apparaît tellement fragile et improbable,
    Que j'ai regardé dans mon agenda
    Ce que je faisais un an plus plus tôt,
    Où jamais je n'aurais pensé qu'à la même date, dans un an,
    Je perdais ma solitude et ma vігgіпіté.

    J'étais au théâtre à combler mon vide.
    La culture est un moyen qui ne comble pas l'amour,
    La vraie sève de la vie.

    On dit que l'espoir fait vivre,
    Moi je m'étais réfugié dans une solitude assumée,
    Sans savoir que sur Terre un garçon solitaire m'attendait.

    L'existence de ce beau garçon est ô combien fragile,
    Un peu comme le roseau pensant de Pascal.
    Cette fragilité me bouleverse
    Car je sens que ma solitude est plus que probable.

    Je veux te protéger, te donner un amour infini,
    Car j'ai besoin de ta vie, sans toi je ne suis rien, je suis fade.
    Chaque jour ayons un moment ensemble
    Pour mélanger nos corps et nos liquides.

    Ne regardons pas le temps perdu,
    Ceci n'apporte que ressentiment.
    Non, plantons la petite graine de notre amour chaque jour,
    À petits pas et certainement sans se soucier de l'avenir
    Et de quand viendra la mort et notre séparation.

    Bien à toi mon amour infini.
    Porte-toi bien.


    d'Alain

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