Je ne désire pas les Ьаіsегs pleine Ьоuсhе,
Je ne désire pas les corps-à-corps prêtés,
Ni la peau lisse et пuе, ni le nombril têtu,
Ni le soleil capté dans l'épiderme astral,
Ni les moustaches et poils dessinant le visage,
Ni l’œil coulé de biais pour attiser mon ombre,
Ni le sourire entier, ni la nuque hérissée
Par la virilité, ni le menton piquant
Du hérisson brûlant, ni la gracilité
Et ni la robustesse, ni la blancheur du lait
Ni le brun de la Grèce, ni l'onctuosité
Ni la férocité, ni le rêve au long cours
Ni la "réalité", ni le serment factice
Ni le temps dérobé, ni les débris d'amour
Nourrissant la mémoire, ni cette histoire infime
Qui n'a ni lieu ni cours, ni la fleur artistique.
Je veux ton aЬапԁon, je veux ton corps entier
Et tes longues années, et découvrir ton sехe
A chaque jour compté, je veux te renfermer
Entre mes bras discours, je veux ton sрегmе éclat
Dans le noir des étoiles, je veux tes galaxies
Et ton regard quasar, je veux ton hirondelle
Posée dessus mes lèvres, je veux ton impatience
Et ton pas ralenti, et l'inconditionnel
Et le passé présent, et le futur torture
Et l'instant murmurant, et le mot délaissé,
Le voyage empressé sur ta peau frissonnant,
Le cheminement lourd te goûtant par bouchées,
Ton silence endormi avec les pépiements,
Les roseaux de la nuit dressés et s'effilant,
Tes rues et leurs échos par ton éloignement
Dans ma présence à toi, mon garçon foudroyant.
Serge Hervé D. Le Dimanche 17 Juillet 2016.
(Oui, c'est le 17 et non le 19, aujourd'hui) !