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Les enfants sont formidables ! - Le "Blabla" bar

Sujet de discussion : Les enfants sont formidables !
  • hilde Membre élite
    hilde
    • 3 septembre 2018 à 17:51
    Bonsoir à vous !

    J’espère que vous allez bien. Moi oui bientôt la reprise des cours ( lol le 17 septembre ).

    Voilà un sujet lambda parmi tant d’autre. Je sais que la question de parentalité est un sujet très sensible et qui soulève de très nombreuses questions.

    Personnellement je rêve d’avoir des enfants avec la femme que j’aime. (Quand j’en aurai véritablement une). Mais plusieurs questions me taraudent.

    Déjà comment feriez vous pour essayer d’avoir un enfant ? Insémination , meilleur ami ?

    Avez vous peur aussi. Du regard des autres? De la réaction des enfants à l’école ? Car je sais que les enfants sont d’une incroyable cruauté lorsqu’il y des différences .

    En bref le but de ce tropical et de parler d’homoparentalité.

    Des bisous les loulous :p
  • sim.s-heart Dieu tout puissant
    sim.s-heart
    • 3 septembre 2018 à 18:11
    Bonjour hilde...

    Voilà un formidable projet que d'avoir un enfant...

    Tout d'abord, il est inutile d'attendre la situation idéale car tous les éléments ne pourraient être réunis que trop tard(si tu vois c'que j'veux dire ).

    Ensuite, j'te déconseille un meilleur ami pour une question d' affect... Pourquoi n'irais tu pas sur un site dédié pour trouver une personne, que tu apprendrais à connaître, ayant le même projet ou bien une adoption...

    Pour le reste, on peut si tu le souhaites en discuter en privé...
  • freaks Membre élite
    freaks
    • 3 septembre 2018 à 18:32
    Hey hilde
    Je ne souhaite pas avoir d enfants
    Le monde est déjà bien mal en point
    Ce serait une erreur de me reproduire.
  • parfum-de-femme Membre élite
    parfum-de-femme
    • 3 septembre 2018 à 19:15
    Je n'en suis pas fier mais ma première pensée en lisant ton message fût de candidater pour donner du "corps" à ton désir…
    Le pire, c'est que je le dit.

    À ma "décharge", j'ai fait trois magnifiques garçons et il est possible qu'au jour de leur mort, on puisse dire d'eux que c'était des gens biens. ,
    En plus, (ce n'est peut-être plus vrai maintenant), ma fertilité de haut vol fait de moi un mec "one shoot" pour ce qui est de la reproduction.
    Bref, j'aurai pu faire inséminateur professionnel si le législateur et la jalousie féminine en avait décidé autrement.

    Plus sérieusement, ta problématique est simple si on se concentre sur le but.
    Le moyen devient secondaire, tu veux un bébé.
    Ta condition de femme facilite ta tâche pour la raison évidente que tu fournis la mère porteuse et que, si tu es en couple, tu as même un autre ventre à disposition.
    Techniquement, la chose ne me paraît pas insurmontable, loin de là.

    Quand à la décision d'avoir un enfant, cela me semble une "non" question à se poser.
    De ce que j'ai constaté chez ma femme, c'est quelque chose qui a un caractère impérieux.
    Si on a durablement le sentiment, non pas d'une епvіе mais d'un manque douloureux, d'un vide sans fond, c'est cuit:
    On sera mère, que ce soit de façon naturelle, médicale, par adoption, …
    Le même phénomène peut d'ailleurs se répéter plusieurs fois…
    Bref, si tu te poses la question, diffère le truc car c'est véritablement une évidence quand on est aux prises avec cette impériosité qui se fout bien des conventions sociales, des moyens pratiques pour élever les enfants, du fait que ce sera la galère pour eux ou pas.

    Mon discours te semble peut-être irresponsable mais je ne fais que t'exprimer ce que j'ai constaté, au risque évidemment de me tromper mais avec ma franchise habituelle.
  • hilde Membre élite
    hilde
    • 3 septembre 2018 à 20:04
    En réponse au message de parfum-de-femme :

    Je n'en suis pas fier mais ma première pensée en lisant ton message fût de candidater pour donner du "corps" à ton désir…
    Le pire, c'est que je le dit.

    À ma "décharge", j'ai fait trois magnifiques garçons et il est possible qu'au jour de leur mort, on puisse dire d'eux que c'était des gens biens. ,
    En plus, (ce n'est peut-être plus vrai maintenant), ma fertilité de haut vol fait de moi un mec "one shoot" pour ce qui est de la reproduction.
    Bref, j'aurai pu faire inséminateur professionnel si le législateur et la jalousie féminine en avait décidé autrement.

    Plus sérieusement, ta problématique est simple si on se concentre sur le but.
    Le moyen devient secondaire, tu veux un bébé.
    Ta condition de femme facilite ta tâche pour la raison évidente que tu fournis la mère porteuse et que, si tu es en couple, tu as même un autre ventre à disposition.
    Techniquement, la chose ne me paraît pas insurmontable, loin de là.

    Quand à la décision d'avoir un enfant, cela me semble une "non" question à se poser.
    De ce que j'ai constaté chez ma femme, c'est quelque chose qui a un caractère impérieux.
    Si on a durablement le sentiment, non pas d'une епvіе mais d'un manque douloureux, d'un vide sans fond, c'est cuit:
    On sera mère, que ce soit de façon naturelle, médicale, par adoption, …
    Le même phénomène peut d'ailleurs se répéter plusieurs fois…
    Bref, si tu te poses la question, diffère le truc car c'est véritablement une évidence quand on est aux prises avec cette impériosité qui se fout bien des conventions sociales, des moyens pratiques pour élever les enfants, du fait que ce sera la galère pour eux ou pas.

    Mon discours te semble peut-être irresponsable mais je ne fais que t'exprimer ce que j'ai constaté, au risque évidemment de me tromper mais avec ma franchise habituelle.

    Tout d’abordmerci À vous pour vos réponse. J’en prends bonne note.
    Quant à toi parfum de femme, j’aime beaucoup ton discours. Pour ma part c’est un désir que j’ai depuis un long moment. Mais je préfère prendre le temps avant de me lancer.
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 3 septembre 2018 à 20:38
    UN SEUL POINT :

    Il serait bien de se demander, en ces moments de possibilité technique d'insémination, quels effets cela a pour un enfant, garçon ou fille, de ne pas avoir un papa (si le donneur est anonyme), ou d'avoir un papa à éclipse et deux figures maternelles?

    Un enfant n'est pas un jouet, il est certes le fruit d'un amour mais il ne peut être le jouet s’adaptant avec plasticité à la situation que lui créent ses parent.es.

    Non qu'une famille soit un homme, une femme, des enfants MAIS au lieu de citer - comme c'est la cas majoritaire dans ce genre de questionnement - des cas arrangeants pour la cause de ceux qui veulent avoir des enfants quoique homos (ce qui est déjà le refus d'une frustration liée à l'orientation sехuеllе, refus que permet le dé passement par la technique), il serait utile que des études épidémiologiques aient lieu, ne serait-ce que pour relever le développement ou le renouvellement de pathologies psychiques, inhérentes au fait d'être un petit humain élevé par des parente.es, quel.les qu'ils.elles soient

    Je n'ai guère d'autres choses à débattre, et soyez sûr que le vieux Freud n'a pas inventé pour rien le concept opératoire de "Ьіsехualité psychique", si méprisé par l'ignorance commune dans laquelle on veut enterrer cette formidable avancée nous révélant nos mondes intérieurs qu'est la psychanalyse !

    Oui, la "Ьіsехualité psychique" à instaurer chez les enfants, par un juste amour.

    --------------------------------------------------------

    Seul ce point me tarabuste ; pour le reste, toutes les formes de famille me paraissent admissibles, à partir du présupposé conditionnel qu'elles dispensent le bien-être fondateur à un enfant, ce qui lui donnera son appétit de vivre.

    Le reste, ce sont des désirs d'adultes, et il vient toujours un moment où l'enfant fait UN pour lui-même, n'est plus le prolongement imaginaire ou le dépendant réel de sa ou ses mère.s, se détache, existe au-delà du désir initial qui l'a mis au monde, et là les adultes doivent ASSUMER LEURS CHOIX DÉTERMINANTS POUR UNE VIE AUTRE QUE LA LEUR !
  • moustiquette Membre expérimenté
    moustiquette
    • 3 septembre 2018 à 21:50
    Pour ma part pas d’епvіе d’enfant,
    Plus par peur de l’accouchement finalement lol étrange .....
    Du coup avec ma femme on s’occupe de nos neveux ( en les gâtant pour le moment)

    Pas la peine d’être fils ou fille d’un couple homo pour être agresser à l’école donc ça ne penche pas dans la balance pour moi. Le tout est d’être là pour son enfant pour lui donner les armes afin qu’il transforme ces attaques en force de caractère dans son futur ( oui je vis presque chez les bisounours)
    Et pour la création .... moi j’attends l’immaculée conception mdrrr (enfin j’espère pas non plus.... comment l’expliquer a sa femme ? Et reste le problème de l’accouchement ). non plus sérieusement je n’ai pas d’opinion sur ce point...
  • parfum-de-femme Membre élite
    parfum-de-femme
    • 3 septembre 2018 à 22:50
    En réponse au message de climax007 :

    UN SEUL POINT :

    Ce serait le seul important dans un monde idéal.
    Mais si l'on raisonne sur peu de siècles, l'enfant n'a que rarement eu une place confortable dans les familles et cela n'a pas empêché le monde de tourner.

    Une société qui voyait la moitié des enfant disparaître avant d'atteindre dix ans.
    Qui voyait souvent les gosse s'élever plus ou moins tout seul et souvent avec plus d'aide de la part de la fratrie que des parents.
    Des guerres, des épidémies qui distribuaient des orphelins aux vents des bonnes volontés d'adultes qui n'étaient ni père ni mère quand ce n'était pas pour profiter d'une jeune main d'œuvre providentielle.

    Ce que je veux dire par là, c'est que si on est là, cela veut dire aussi que l'humanité est solide et qu'il faut à mon sens se garder de tout médicaliser, de tout psychiatriser.

    Ce n'est pas l'idéal mais une femme seule peut élever un ou plusieurs enfants sans que cela soit une catastrophe.
    À plus forte raison dans le cas d'un couple de femmes.

    C'est transposable aussi dans un cadre masculin, à mon sens.
    À partir du moment où on est dans une logique qui veut que l'on fera le maximum pour que son petit soit un adulte épanoui, on peut y arriver, que l'on soit homme ou femme, seul ou accompagné.

    Pour moi, le désir vrai d'enfant, pas l'епvіе de se conformer à un schéma sociétal ou de compenser une situation qui s'y prête peu, c'est quelque chose de transcendant.
    Ça s'impose à soi comme le fait de respirer.
    D'ailleurs, c'est aussi vital que respirer dans le cadre de la survie de l'espèce humaine.

    Le problème est épineux quand il met en jeu des gens qui ne sont pas en capacité d'assurer un cadre minimum à l'enfant qui arrive.
    Je pense par exemple à de très très jeunes parents, des déficients mentaux, des gens qui ont une espérance de vie très limité, …

    Mais, concernant des garçon ou filles homo, je ne considère pas que l'on soit dans un trip très problématique.
    Faut dire que la barre n'est pas si haute quand on analyse la situation des hétéros qui s'y entendent déjà pour "mettre sur le marché" des enfants qui feront des adultes à problèmes.
    Je doute que dans ce marasme, ceux des homo soient plus abîmés.
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 4 septembre 2018 à 02:35
    Je ne psychiatrise pas, les difficultés psychiques s'imposent d'elles-mêmes, sans que l'on ait besoin d'une grille de lecture "psychiatrique".

    Si l'on estime que la bonne volonté, et l'amour suffisent, à la bonne heure.

    Ah, il serait bien de percevoir que les gens ne sont pas des gens à problèmes mais des personnes avec des souffrances psychiques.

    Rien que ce changement de point de vue ferait de la prose plus haut un prose très expéditive à bon compte, car ignorante de ce qu'est un trouble psychique : on sortirait alors de la qualification désinvolte et péjorative, pour arriver à la vision d'êtres humains étant des unités psycho-somatiques.

    Par ailleurs, la psychanalyse a eu le plus grand mal à se distinguer de la psychiatrie : simple remarque pour exprimer qu'il convient de ne pas confondre à la va-vite.

    Je persiste à m'interroger sur les troubles psychiques que peut entraîner l'insémination selon le bon рlаіsіг d'un adulte, ou d'un père redoublé, ou d'une mère redoublée, pour obtenir un gosse, à qui il faudra bien raconter son histoire familiale, iun jour !

    Pas sûr que le sрегmatozoïde ou bien l'ovule, utilisés comme un outil de grossesse, soit envisagé d'un bon œil, et avec sérénité, par un enfant : d'autant plus s'il ne voit jamais qu'un géniteur ou une génitrice, simple ou double.

    Parce qu'il va se sentir coincé dans le rôle du facteur de рlаіsіг d'adultes qui auront mutilé une partie de son histoire.
  • parfum-de-femme Membre élite
    parfum-de-femme
    • 4 septembre 2018 à 13:33
    En réponse au message de climax007 :


    [B]Je persiste à m'interroger sur les troubles psychiques que peut entraîner l'insémination selon le bon рlаіsіг d'un adulte, ou d'un père redoublé, ou d'une mère redoublée, pour obtenir un gosse, à qui il faudra bien raconter son histoire familiale, iun jour !

    Ne t'interroge pas, observe simplement.
    Les dégats causés aux enfants sont liés aux carences et excès affectifs, au dénuement, à la cruauté, …
    Autant de choses productibles par un homme, une femme, deux hommes, deux femmes.
    Ce n'est pas là que ça se joue mais bien au niveau d'une bonne volonté, d'un attachement, d'une implication qui se fout bien d'une complémentarité sехuеllе des intervenants.

    Enfant de parents divorcés, j'en ai souffert.
    Avant, j'ai subit une vie de famille violente avec une mère qui se faisait battre sans que je ne puisse rien y changer.
    J'ai connu ensuite la vie pas simple d'une fratrie de 6 enfants avec une mère qui s'est démenée comme elle a pu pour qu'on en souffre pas trop.
    Franchement, à coté de tout cela, me savoir pondu d'une éprouvette ou avoir deux mère ou deux père…


    En réponse au message de climax007 :


    Parce qu'il va se sentir coincé dans le rôle du facteur de рlаіsіг d'adultes qui auront mutilé une partie de son histoire. [/B]

    Un enfant bien dans sa peau ne se pose pas ce genre de questions; c'est le privilège de ceux qui vont mal.
    Celui qui n'a pas été abimé se satisfera sans problème d'un: "Je ne voulais pas m'emmerder avec un mec, je t'ai faite toute seule." ou d'un "Je n'aime pas les femmes au point de vivre avec elles mais je te voulais, toi".

    Je suis loin de penser que ces schémas sont préférables; j'ai juste constaté autour de moi que ce sont des voies praticables et sans péril spécifique du coté des enfants.

    Il y a quand même un aspect de la question qui me semble majeur: C'est celui consistant à soustraire un bébé à la mère qui l'a porté pour autrui.
    Pour moi, c'est là où ça coince vraiment, non pas pour le bébé mais pour sa mère naturelle.
    Cela implique un problème technique majeur pour les hommes en mal d'enfant.
    Mais, concernant le "stock" existant d'enfant adoptables ou issues d'un passé hétéro, le problème ne se pose pas.

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