Je dis et je l'assume
J'ai une huile de friture spéciale qui me permet de faire mes makrouts aux dattes, mes nems, et mes frites. Le mélange est à déconseillé.
J'utilise avec ferveur cette huile providentielle dans mes salades, dans mon pain.
Je revendique qu'il n'y a rien de tel que du saindoux étalé sur mes tartines le matin, pour manger avec quelques tomates natures (pas de sel !) et un verre de Buzet.
Mais quand même !
La cuisine vaut quand même plus que mes excentricités. Si ajouter de l'acide éthanoïque et du glucose ou du saccharose au concentré de tomate peut valoir de l'or à l'entreprise Heinz, si tomber malheureusement ses pommes de terre et son poisson (congelé, pour que les cuissons concordent) dans de l'huile oscillant entre 190° et 210° son point cancérigène doit mériter une place dans un dictionnaire, alors où va le monde.
Celui qui a inventé la daube, le civet, et les merveilles de la cuisine doit se dans sa tombe pour toutes nos excentricités.
Pour ceux qui ne le savent pas, même si mon post a fait des ennemis, je suis privé de goût, et je ne ressens que les 5 saveurs et les notions de température depuis pas mal de temps.
Alors, galamment, je dirai que même si des gens comme moi se targuent de pouvoir ingérer n'importe quoi, il n'est pas raisonnable de faire une mayonnaise de tout ce que l'industrie de l'agro-alimentaire, secteur porteur en France, peut nous faire ingérer de banal et d'abominable sous le prétexte de flatter notre palais avec de l'huile de palme de Bornéo et du sirop de glucose issu de la destruction enzymatique du Maïs dans des cuves en culture Bach.