Sida: 40% des contaminations sont hоmоsехuеllеs
Publié le : 30 Novembre 2012 par Philippe Berrebi
Si le nombre de nouvelles contaminations est stable, le sida est omniprésent chez les hоmоsехuеls. L'incidence de l'infection y est 200 fois plus élevée que chez les hétéгоsехuеls
"Quels que soient les progrès, rien n'est jamais acquis. Il faut continuer le combat jusqu'à l'éradication de la maladie", a déclaré le Président de lla République lors d'un déplacement dans un hôpital de la région parisienne. François Hollande a ainsi donné le ton de la journée mondiale sur le sida du 1er décembre. Car sur le front de l'épidémie en France, le bilan est contrasté.
Certes, le nombre de nouvelles contaminations est stable. selon le dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire, 150 000 personnes sont infectées mais 10% à 20% d'entre eux l'ignorent. Au cours de la journée, Marisol Touraine a annoncé que les tests de dépistage rapide seraient généralisés pour aller au devant des populations qui n'ont pas poussé la porte d'un centre de dépistage.
Deuxième danger pointé par le Pr Jean-Francois Delfraissy, président de l' Agence nationale de recherche sur le sida, "le vih/sida tend à se banaliser en population générale et apparaît comme un risque de plus en plus éloigné des préoccuaptions, en particulier chez les 18-30 ans. Chez les jeunes, le recours au ргésегvаtіf est moins systématique après les premiers rapports sехuеls. Pour les convaincre que c'est la seule méthode de prévention du sida, le gouvernement va développer des campagnes d'information dans les prochaine semaines.
Mais le plus inquiétant concerne la population des hommes ayant des rapports sехuеls avec des hommes (HSH). L'incidence de l'infection y est 200 fois plus élevée que chez les hétéгоsехuеls. Les lieux de convivialité gay parisiens sont propices aux comportements sехuеls à risque. Ils ont augmenté en 2011 avec 38% des HSH déclarant au moins une prise de risque dans les 12 derniers mois avec des partenaires masculins occasionnels de statut VIH inconnu ou différent contre 33% en 2004, selon les premiers résultats de l’enquête Enquête Presse Gays et Lesbiennes (EPGL).
Autre population à risque élevé, les personnes «nées à l’étranger» (dans 75% des cas en Afrique subsaharienne) contaminés par voie hétéгоsехuеllе. Ces deux groupes représentent chacun 40% des découvertes de séropositivité en 2011. Les pouvoirs publics sont à la recherche de nouveaux outils de prévention
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Information essentielle.
la stabilité globale des chiffres des nouvelles contaminations masquent une évolution divergente entre hétéros ( en baisse ) et HSH.
On sait depuis longtemps que les hétéros se protègent moins et que pourtant ils sont moins contaminés : à cause du risque апаl.
Mais personne n'explique pourquoi les contaminations baissent chez les hétéros et montent chez les homos.
J'ai la réponse mais on ne me permet pas de la dire donc je ne la dirai pas.
cependant, ces causes sont définitives et ne peuvent que s'accentuer à l'avenir, aussi il faut que la communauté homo réflechisse sur sa future communication . quand les homos représenteront dans moins de 10 ans 60% à 70% des nouvelles contaminations, ( quel que soit le niveau global de l'épidémie ce ration sera réalisé ), que dirons-nous ?