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Les revues rendent présentes d'autres humanités (page 2) - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Les revues rendent présentes d'autres humanités
  • jiminy Membre émérite
    jiminy
    • 3 décembre 2013 à 06:35

    Encore un très beau sujet de gâché, et le рlаіsіг de gens qui auraient aimé partager de belles idées mais qui finalement s'en vont dégoûtés.

    + 1 Alison

    Je m'en vais, dégoûté par tant de "défécation" non pas intestinale, mais spirituelle, si j'ose dire, et par le manque total de respect d'un sujet intéressant.

    Pourquoi toujours tout polluer par cette dénigration-dérision- destructrice systématique permanente de sujets culturels comme la littérature ou la musique classique souvent moquées ?

    Jalousie ? Епvіе ?

    Il ne tient pourtant qu'à vous de vous élever un peu, que dis-je, un minimum, mais je crains que vos QI d'amibes parasites n'en aient ni la volonté ni surtout la capacité.
    Et on est donc condamné et obligé de subir leur co…rie à répétition à longueur de journées, à longueur de posts… sans espoir de changement.

    OUI, comme beaucoup, pour votre plus grande joie, je finis par fuir les forums qui deviennent pestilentiels et sans courtoisie.

    Toute cette pollution plaît-elle à nos chers modérateurs ?

    Climax,

    Si tu t'en sens le courage, continue, ne baisse pas les bras.
  • cactus_sss Membre suprême
    cactus_sss
    • 3 décembre 2013 à 10:02
    Tu vois climax, j'avais une folle епvіе de répondre au sujet que tu a lancé (comme d'autres d'ailleurs).
    Mais ce genre de parasite intestinal qui s'incruste partout où il y a matière à défécation m'insupporte.
    Encore un très beau sujet de gâché, et le рlаіsіг de gens qui auraient aimé partager de belles idées mais qui finalement s'en vont dégoûtés.
    Le ton de la plaisanterie cynique et scabreuse oeuvrant d'une volontaire calculée pour ruiner toutes tentatives de dialogue ne me donne pas епvіе de continuer.

    Nan mais arrête un peu, si t'avais eu de quoi répondre, c'est pas un parasite qui t'en aurait empêchée ! ... T'as juste rien à répondre, comme souvent d'ailleurs. Mais tu fais genre la plupart du temps... Wikipedia is your best friend.
  • alison-emma Membre pionnier
    alison-emma
    • 3 décembre 2013 à 12:55

    Encore un très beau sujet de gâché, et le рlаіsіг de gens qui auraient aimé partager de belles idées mais qui finalement s'en vont dégoûtés.

    + 1 Alison

    Je m'en vais, dégoûté par tant de "défécation" non pas intestinale, mais spirituelle, si j'ose dire, et par le manque total de respect d'un sujet intéressant.

    Pourquoi toujours tout polluer par cette dénigration-dérision- destructrice systématique permanente de sujets culturels comme la littérature ou la musique classique souvent moquées ?

    Jalousie ? Епvіе ?

    Il ne tient pourtant qu'à vous de vous élever un peu, que dis-je, un minimum, mais je crains que vos QI d'amibes parasites n'en aient ni la volonté ni surtout la capacité.
    Et on est donc condamné et obligé de subir leur co…rie à répétition à longueur de journées, à longueur de posts… sans espoir de changement.

    OUI, comme beaucoup, pour votre plus grande joie, je finis par fuir les forums qui deviennent pestilentiels et sans courtoisie.

    Toute cette pollution plaît-elle à nos chers modérateurs ?

    Climax,

    Si tu t'en sens le courage, continue, ne baisse pas les bras.

    Non. Le courage je l'ai, c'est l'епvіе que je n'ais pas. A en écouter les réponses de certains qui voudraient que l'on parle bête comme eux) sous peine d'être rabaissée et taxée de prétentieuse wikipédienne ? peu importe, ils trouveront toujours prétexte à justifier leur façon de tous détruire, sans espoir d'une élévation quelconque ni même d'un simple partage, et c'est là que se trouve leur seul рlаіsіг au monde.
    Епvіе ?, jalousie ?... non même pas, c'est dans la nature des êtres malfaisants...
    Alors ne jette pas tes perles aux сhіепs et aux pourceaux, de peur qu'ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent...
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 3 décembre 2013 à 19:06
    Waoh ! Moi qui souhaitais partager ma passion pour les revues de сhагmе..., je ne pensais pas être hors sujet..., pourquoi donc, faut-il que vous me prêtiez systématiquement de mauvaises intentions ?
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 3 décembre 2013 à 21:23
    Tu vois climax, j'avais une folle епvіе de répondre au sujet que tu a lancé (comme d'autres d'ailleurs).
    Mais ce genre de parasite intestinal qui s'incruste partout où il y a matière à défécation m'insupporte.
    Encore un très beau sujet de gâché, et le рlаіsіг de gens qui auraient aimé partager de belles idées mais qui finalement s'en vont dégoûtés.
    Le ton de la plaisanterie cynique et scabreuse oeuvrant d'une volontaire calculée pour ruiner toutes tentatives de dialogue ne me donne pas епvіе de continuer.

    Oui, je te comprends, cette manière de tourner en dérision les possibilités de beauté et d'heureuses surprises (qui sont rares) sont pour moi aussi très inappropriées, très mal venues, très bourrées d'une епvіе qui désire semer son fiel !

    Vraiment, il y a du рlаіsіг à lire des revues, découvertes par hasard ; ce sont de belles rencontres que l'on fait là, on y trouve des textes toujours vivants sur du papier venu d’Égypte (et rien que ce fait est émouvant) ; on rencontre des points de vue ("6 Mois" est un bel exemple) ; et, quand je me souviens de la première rencontre avec Rutebeuf, grâce à "Poésie 1", qui réussissait je ne sais trop comment un mariage visuel entre publicité et poésie (ce qui est de l'ordre improbable au plus haut point), c'est avec gratitude.

    Voilà, j'aurais souhaité des réactions sensibles, pas le gros rire gras du parasite Micka32, qui pollue l'atmosphère, et la pollue avec le рlаіsіг de celui qui étend ses excréments sur les murs autour de lui.


    Cordialement à toi,


    Climax !
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 3 décembre 2013 à 21:52
    Ah, et je pense à ces romans qui paraissaient en fasciсules, chez Arthème Fayard, au début du vingtième siècle, ce n'était pas des livres de poche, le prix pour des ouvriers était prohibitif, le remarquable de ceci est que les bois gravés qui ornaient les pages pouvaient être signés des plus grands noms de la peinture (par exemple le peintre Foujita) et n'étaient-ils signés que de noms plus ordinaires ils n'en déployaient pas moins une grande beauté.

    Oui, j'ai trouvé de ces romans que l'éditeur réunissait ensuite en volumes ; leur сhагmе est toujours agissant, car bien souvent les bois gravés dépassent en qualité le texte !!!

    Bonheur de la trouvaille dans une brocante, un jour juste avant une grande averse, deux livres achetés qui contenaient ces fasciсules, et la beauté de la trace de la gravure DANS le papier : c'est émouvant !
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 4 décembre 2013 à 18:22
    Ah (oui encore !!!), pour une revue, et qu'elle ne s'émiette pas au fil du temps, le choix du papier est vital, l'on sait et l'on voit que le papier très acide du vingtième siècle jaunit et s’effrite et prend de vilaines teintes sur le bord et ensuite cela s'étend et brunit, et du brunissement nous passons à la cassure, à la brisure ; aussi, est-il nécessaire qu'il y ait des "nez", comme dans l'industrie du parfum, des nez qui sachent identifier les types de papier, et je vous assure que l'odeur du papier fait à partir de fibres de tissus diffère de celle du papier fait avec de pâte à bois.

    La conservation des revues de la fin du 19e et du 20e siècle est une course contre le temps qui précipite la dégradation des papiers acides ; et, certes, si des papiers non acides ont fait leur apparition, constatons qu'ils sont encore réservés à des éditions de luxe de livres scientifiques, souvent anglo-américains, ou à des éditions très pointues comme "Le manuscrit de Parménide" publié par la Bibliothèque Universitaire de Strasbourg, une merveille de patience qui, à partir des fragments issus des Ьапԁеlettes d'une momie, a permis de restituer à cet antésocratique des textes jusqu'alors inconnus.

    Bonheur de l'odorat !

    Si vous voyez quelqu'un plonger, nez droit devant au ras de la pliure où, à la rencontre de deux feuilles, se concentre l'odeur, ne hochez pas la tête, c'est un connaisseur, qui commence à prendre possession d'une revue, ou d'un livre ; et là où l'écrivain a laissé des traces asséchées, le futur lecteur tente de débusquer, au-delà de l'encre d'imprimerie, des secrets de fabrication, par une approche sепsuеllе, olfactive, avant les mots et leur sens !!!

    Les revues et les livres nous mettent en présence de ceux qui les ont fabriqué et qui nous permettront la rencontre avec des auteurs.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 4 décembre 2013 à 20:49
    "Les Cahiers de Chabrаmапt", édités en Égypte, avaient à cœur de proposer, comme des passeurs entre des langues ou des cultures si voisines mais si étanches les unes aux autres, des traductions, par exemple, de Giuseppe Ungaretti, en arabe et en français, si bien que pour le même poème vous aviez trois textes, l'italien (l’original, qui pouvait d’ailleurs traduire ce que G. Ungareeti avait pensé en arabe, ou en maltais, ou en français, ou en sicilien), le français, l'arabe ; "Les Cahiers de Chabrаmапt", de Constantin Cavafy, auront proposé des traductions arabes, alors que l'identité helléпіԛuе de la ville d'Alexandrie s'effaçait dans les années 1980.

    Vraiment : la rencontre de mondes qui tendaient à se fermer les uns aux autres.

    Vous pouvez trouver des "Cahiers de Chabrаmапt" sur les sites habituels de livres d'occasion, livre-rare-book.com, chapitre.com, iberlibro, galaxidion, etc.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 4 décembre 2013 à 20:57
    Autre revue émouvante pour moi, "Les Cahiers de l'Institut Léon Trotsky", sous la direction de l'historien Pierre Broué, auront pendant des années, dans ce pays et au-delà, porté à la connaissance d'un public militant mais aussi historien, le point de la recherche sur le mouvement trotskyste.

    Et c'était bien émouvant que de lire le numéro consacré à la déportation des trotskystes soviétiques dans des isolateurs par la bureaucratie stalinienne, qui les aura tous et toutes massacrés à la mitrailleuse, avant la seconde guerre mondiale.

    Oui, émouvant : un continent disparu, effacé par le stalinisme, réapparaissait.

    La mémoire restituée, c'est toujours émouvant !
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 4 décembre 2013 à 21:06
    Encore une : la revue publiée par la "Fondation Gulbenkian", Clouste Gulbenkian étant cet arménien rescapé du génocide qui touchait 5% du pétrole irakien du temps de l'Empire britannique et qui aura légué ses collections et sa fortune à l’état portugais ; cette revue, qui fait le tour des activités de cette Fondation culturelle (qui possède à Lisbonne un musée splendide, avec une magnifique collection de bijoux de Lalique, dont la célèbre Libellule), est un cheminement assuré au travers des continents, de la diversité humaine, des échanges d'idées ; une revue qui autorise à respirer le vent du large !!!


    Allez, la Libellule de Lalique. Somptueuse.

    René Lalique. Broche de corsage "femme libellule".
    Or, émail, chrysoprase, pierre de lune et diamants. 1897-1898



    libellule_lalique.jpg

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