Le raccourcissement du temps de sommeil rend cette pause indispensable.
Nous dormons en moyenne une heure et demi de moins qu'il y'a cinquante ans et sommes passés sous la barre symbolique des sept heures de sommeil par nuit. Or ce manque de sommeil chronique est accusé de favoriser l'obésité, le diabète, les maladies cardio-vasculaires, l'inflammation, le stress, les risques de survenue ou d'aggravation de certains cancers...
Le plus simple est de fermer les yeux au moment où vous ressentez un coup de роmре : généralement entre 13 et 15 heures, car s'est inscrit dans les gènes. Que vous soyez assis ou allongé, l'important est d'arriver à vraiment vous isoler, au calme, sans rien pour vous déranger.
Dix minutes en moyenne suffisent. Au cours de cet épisode de sommeil lent léger sont produites dans le cerveau des ondes permettant de récupérer. Mais point trop n'en faut, car dormir plus d'une heure en dehors de ses heures de sommeil nocturne est associé à une augmentation de 34% du risque de survenue d'une maladie cardio-vasculaire, ainsi qu'à un risque accru de décès de 30% (congrès 2020 de l'European Society Cardiology).
Performances cognitives.
Récemment, une méta-analyse chinoise a relevé de meilleures performances cognitives (mémoire, concentration, etc.) chez les seniors qui font une courte sieste au moins quatre fois par semaine et une possible prévention d'Alzeimer (Général Psychiatry, 2021).
Avez-vous l'habitude de faire la sieste ???