En réponse au message de parfum-de-femme :
Écrivain est rarement un métier:
Pour un qui en vit, il y en a mille qui rêvent d'en vivre…
Je suis en plein dedans donc je connais cet univers. J'ai beaucoup de témoignages dessus.
En réponse au message de parfum-de-femme :
C'est pourquoi il me semble plus judicieux d'écrire pour soi que pour un public.
Cela peut être un besoin, un exutoire.
Un рlаіsіг, bien sûr, si passer des dizaines ou centaines d'heures à le faire surmonte la frustration qu'il ne soit pas ou peu lu.
Une personne qui écrit pour le public sera certes très lues, mais rien d'autre... Une grande notoriété. Mais est-ce ce qu'elle veut réellement ? Je ne fais pas dans le commercial, mais dans le рlаіsіг.
En réponse au message de parfum-de-femme :
L'idée, le déclic, ne suffit pas pour faire un livre.
Tenter d'en écrire un comme une pelote de laine qu'on débobine est un sûr moyen d'en faire un roman inachevé.
Non, il faut un squelette que l'on habille ensuite.
C'est quand on a le début, la fin, les protagonistes, les situations, l'intrigue, que l'écriture, à proprement parler, commence.
Sinon, tu vas te retrouver dans la situation que j'ai connu quand j'avais douze ans et que je me suis lancé dans l'écriture d'un livre de science fiction: 32 pages pas trop mal puis le vide sidéral.
Bref, mon bouquin portant sur le futur antérieur, je l'ai eu dans le postérieur…
Tout cela, je le sais déjà, j'ai tout un fil conducteur. Le problème, c'est de faire quelque chose de cohérent avec toutes les informations, de structurer cela autour d'une histoire.
En réponse au message de parfum-de-femme :
Sur la forme maintenant, pas la peine de surjouer en pensant donner de la valeur au texte:
"Jusqu'à ce que je découvris la vérité", c'est du bon Français.
"Jusqu'à ce que je découvre la vérité", c'est du Français digeste.
"Ce se serait passé", c'est du Français correct mais désagréable à lire.
J'ai du mal à savoir quel temps employer dans les formulations. C'est quelque chose qui me fait défaut alors que je connais mes conjugaisons. Les accords entre les temps, c'est très complexe... Je n'ai pas appris le français avec de la théorie. Je l'ai appris en m'exerçant et en ayant le pourquoi ce n'est pas ainsi.
En réponse au message de parfum-de-femme :
Cela n'engage que moi mais, un bon bouquin pour moi, c'est un livre dont je parcours les lignes sans rien qui accroche dans les tournures de phrases.
Ou alors, la moindre difficulté doit être payante: On doit y ressortir une pensée ргоfопԁе, une évocation poétique, une surprise narrative, quelque chose qui justifie la formulation.
Sinon, on est dans l'écriture précieuse à tendance ridicule…
Je suis d'accord, je n'aime pas lire des phrases saccadées. Des phrases que j'ai besoin de relire pour comprendre. Même si le contenu est bon, il faut que ce soit fluide, comme je l'ai dit plus haut.
En réponse au message de parfum-de-femme :
Fondamentalement, si tu as quelque chose à partager, fais le, que ce soit par un livre ou avec une gratte au coin d'une rue.
C'est ce qui sort de toi qui a sa valeur propre et ton рlаіsіг doit être là.
Une fois dehors, il sera toujours temps de se poser la question de la rencontre avec un public ou pas.
Je le fais pour moi, pour raconter quelque chose. Pas pour être aimé. Après, si le public est là, tant mieux ^^
Comme je l'ai dit, j'aime les histoires horribles. Horribles dans le sens dramatique. Un amour impossible, un meurtre qui détruit une vie, la maladie, etc.
En réponse au message de parfum-de-femme :
Reste le format d'un livre qui représente une implication substantielle, si on veut faire quelque chose de bien.
Une façon de contourner le truc est de définir son projet de livre, de le scinder fort logiquement en chapitres.
Puis de te lancer, non pas dans l'écriture du livre mais du chapitre 1.
Dans cette approche, tu te forces à ne pas brûler les étapes, tu t'appesantis sur chaque chapitre comme un tout.
Dès la fin du premier chapitre, tu as un début de livre et la maquette du développement de la suite de l'histoire.
Tu sais alors ce qui t'attend avant de "chier" les quinze chapitres suivant…
C'est ce que j'ai fait pour ma romance dramatique SF. J'ai scindé l'histoire en chapitres où je sais quoi exposer à l'intérieur. Mais je ne l'ai jamais écrite.