Sujet de discussion : Lisbonne est seulement une ville apparente
sergeclimax69007
Membre suprême
13 mai 2014 à 23:47
Lisbonne est seulement une ville apparente Pour les yeux satisfaits des lueurs du soleil : Elle abandonne un сhагmе à nul autre pareil, Cultive un polychrome et bondit à la sente
Montant depuis les sept collines ; à la descente, Les tramways sautillant faufilent un arc-en-ciel Vers la Mer orpailleuse où le Tage pluriel Conjoint tous ses prestiges. Faut-il que l'on ressente
Les murailles et les ocres, les ruelles et le bleu, Les faïences et la boue, le peuple industrieux, Les blancheurs, les crépis, les rumeurs et les cris,
Les grisailles et l'éclat ? Suivez l'ancien écrit Nous racontant Ulysse : vous trouverez Lisbonne Inscrivant son mirage à la mer qui bourdonne.
Climax69007, le Mardi 13 Mai 2014.
nigivir
Membre élite
14 mai 2014 à 06:46
Je veux aller là. Je dois y aller.
sergeclimax69007
Membre suprême
14 mai 2014 à 19:17
Hasbeen, Lisbonne déploie un espace ouvert sur la Mer de Paille qui ravit, qui nous fait respirer, qui ouvre des perspectives chaque jour nouvelles parmi les obligations du quotidien, et quand bien même tu ferais partie de ces milliers de passagers qui traversent deux fois par jour l'estuaire du Tage pour aller sur les rives opposées à Lisbonne (dont Montijo, une cité-dortoir avec son église principale comportant des azulejos du quinzième siècle), ton regard ne pourrait qu'halluciner d'autres voyages à effectuer dans un monde fait des transparences et des éсumes de la Mer de Paille, des éсumes blanchissant tout au loin, et ne cessant jamais de s'étendre.
sergeclimax69007
Membre suprême
14 mai 2014 à 19:30
Lisbonne est une ville seulement apparente Pour les yeux aveuglés des lueurs du soleil : Son fantôme ancien à nul autre pareil, Un ardent polychrome, se reflète à la sente
Inverse aux sept collines ; et puis, à la descente, Les tramways sautillant faufilent un arc-en-ciel Vers la Mer orpailleuse où le Tage essentiel Vient allier ses cristaux. Faut-il que l'on ressente
Les murailles et les ocres, les ruelles et les bleus, Les faïences et la terre, le peuple industrieux, Les crépis et les blancs, les rumeurs et les cris
Vertigineusement ? Non, suivez cet écrit Nous racontant Ulysse : vous trouverez Lisbonne Imprimant son mirage à tout flot qui bourdonne.
Climax69007, le Mercredi 14 Mai 2014. Deuxième version.
nigivir
Membre élite
14 mai 2014 à 21:00
Merci Climax!
Au détour d'une Lisbonne aussi irréelle et inaccessible que l'amour qu'il décrit, deux destins se croisent et se décroisent comme autant de variations autour du même thème ... je conseille:
L'hiver à Lisbonne (El invierno en Lisboa) de Antonio Muñoz Molina
love3345
Membre confirmé
14 mai 2014 à 22:36
Lisboa e uma cidade bonita
yoomy
Membre suprême
14 mai 2014 à 22:38
e
é
sergeclimax69007
Membre suprême
14 mai 2014 à 23:39
Lisboa e uma cidade bonita
Lisboa é a cidade de todos os sonhos, de todas as cores, de todos os amores, de todos os empenhos.
Lisboa é a cidade de todas as dores, dos eventos piores, das humildades maiores, das bondades que são ninhos onde se podem dar carinhos sem pudores envergonhados.
Mon conseil de lecture : dans une Lisbonne routinière, pendant l'été, tandis que le régime corporatiste de António de Oliveira Salazar envoie ses policiers pour réprimer les surgeons de la révolte, un journaliste, responsable tranquille de la page culturelle d'un journal bien comme il faut, va devoir s'occuper d'autre chose que de ses kilos en trop : de sa conscience face à la violence politique meurtrière du régime et il va devoir prendre parti...
C'est un des romans les plus bouleversants que je connaisse : "Pereira prétend" d'Antonio Tabucchi (rappelons que Tabucchi a été le directeur du centre culturel italien à Lisbonne, qu'il a été professeur de langue et de culture portugaises à l'Université, qu'il a écrit directement des romans en portugais, et qu'il est décédé à Lisbonne le 25 Mars 2012).
En français :
En italien :
En portugais :
nigivir
Membre élite
15 mai 2014 à 06:51
Mon conseil de lecture : dans une Lisbonne routinière, pendant l'été, tandis que le régime corporatiste de António de Oliveira Salazar envoie ses policiers pour réprimer les surgeons de la révolte, un journaliste, responsable tranquille de la page culturelle d'un journal bien comme il faut, va devoir s'occuper d'autre chose que de ses kilos en trop : de sa conscience face à la violence politique meurtrière du régime et il va devoir prendre parti...
C'est un des romans les plus bouleversants que je connaisse : "Pereira prétend" d'Antonio Tabucchi (rappelons que Tabucchi a été le directeur du centre culturel italien à Lisbonne, qu'il a été professeur de langue et de culture portugaises à l'Université, qu'il a écrit directement des romans en portugais, et qu'il est décédé à Lisbonne le 25 Mars 2012).
En français :
En italien :
En portugais :
Tabucchi était (est) un des plus grands spécialistes de Pessoa.
J'avais vu le film de Roberto Faenza qui porte le même nom que le roman.