СНӏЕNLIT ou RACAILLE ?
La "racaille" aujourd'hui
S'appelait "сhіепlit"...
Il fallait un prétexte:
On noircit le contexte
De "jeunes" poursuivis
Par "d'ignobles nervis"
Qu'engendre la police.
Contre un mur, on se hisse,
Poussés par la terreur.
S'agit-il d'une horreur
Cachée par la clôture?
Cependant, sa nature,
Avec des barbelés
Sur le sommet collés
Au dessus de trois mètres,
Ne devrait pas permettre
D'aisément se franchir.
Qui devrait s'abstenir?
Or, ça se passe en France.
On vante l'innocence
Des garçons qui sont morts
Pour donner des remords.
Serait-ce la manière
De ne jeter la pierre
Qu'aux "odieux argousins"?...
Tous, frère ou cousins,
Qui rêvent de vengeance
Contre la triste engeance,
Se déchaînent alors.
On détruit les abords
Des villes : des toitures
Brûlent avec voitures,
Ecoles ou marchés.
Les casseurs recherchés
Résistent donc à "l'ordre"
Qu'ils désirent voir mordre
La poussière avant eux.
Ils lapident les deux
Malchanceux pauvres pères
Et qui se désespèrent.
Aucune religion
Ne guident les légions
De mineurs que l'on pousse
A détester "la rousse".
L'impuissance avouer?...
A qui donc se vouer ?...
Bien que cette algarade
N'ait rien d'une croisade
C'est l'imam qui conseille
Que chacun se réveille.
Régnant sur cet endroit :
(Le quartier de non droit,)
Chacun sait que s'exerce
Des mafias le commerce.
De la ргоstіtutіоп
Il est l'instigation,
Et pour l'achat de ԁгоguе
Propose un catalogue.
Nul ne voit, des mafieux,
S'éteindre sous les feux
Leurs grosses limousines
Dans les banlieues voisines,
Quels sont les revenus
De tous ces parvenus?
Bien souvent le chômage
Sert d'écran au fromage
Dans lequel les rats,
Comme les scélérats
Dans la pénombre grouillent.
Seuls les enfants "se mouillent"!...
Allons nous tolérer
Qu'on puisse prospérer
Sur la misère humaine?...
Craignons alors la haine.
.