Loreley est le nom d’un rocher qui culmine à 132 mètres au-dessus du Rhin à proximité de Sankt Goarshausen en Allemagne. C’est l’endroit le plus étroit du Rhin car l'avancée du rocher réduit d’un quart la largeur du fleuve.
Selon la légende, Loreley est une jeune fille qui, assise sur le rocher du même nom, chante magnifiquement. Les marins passent en bateau et l’entendent. Ils sont comme envoûtés par ce chant si beau, si mélodieux, qu’ils en oublient les courants du Rhin et chavirent.
À l’origine, la Loreley a été conçue pour symboliser l’amour passionnel dans la littérature : dans une ballade (Zu Bacharach am Rheine…, 1801) du poète rhénan Clemens Brentano, la Loreley apparut d’abord comme le nom d’une femme. Laure Lay a été trompée par son аmапt. Sur le chemin du cloître, elle veut jeter un dernier regard du rocher sur son château. Alors qu’elle pense voir un bateau s’éloigner, elle tombe dans le fleuve.
Brentano a écrit plusieurs variations du thème de la Loreley. Le motif d’une femme blonde et malheureuse qui se peigne sur un rocher, apparaît pour la première fois dans son conte rhénan à partir de 1810.
Plus tard, elle passa d’un fantôme à une femme fatale. À la fin du xixe et au début du xxe siècle, elle prit pour quelques poètes la fonction de symbole national, semblable aux Valkyries. La littérature du xxe siècle se détourna de cette interprétation. Elle apparaît sous de nombreuses formes dont certaines sont ironiques, et perpétue ainsi le mythe de la Loreley.
En France, elle est surtout connue à travers le poème de Guillaume Apollinaire, La Loreley que l’on retrouve dans le recueil Alcools et qui est en fait une traduction/adaptation du poème de Brentano, ou encore dans Lorely de Gérard Labrunie dit Gérard de Nerval lors du récit de son voyage sur les bords du Rhin. La fée du Rhin sera également évoquée à travers de nombreuses chansons françaises, entre autres, comme Lorelei Sebasto Cha de Hubert-Félix Thiéfaine ou Laura Lorelei de Jacques Higelin.
Comme tous mythes, la légende de Loreley a plusieurs niveaux d'interprétation. Outre le premier degré de l'histoire, la légende peut être interprétée dans un niveau plus subtil comme le рlап psychologique. Elle symbolise la puissance de nos sens qui supplante la raison, et entraîne l'homme dans des errements et des actions irrationnelles. Elle symbolise l'être humain attiré par le chant des sirènes qui le conduisent à sa perte.
Laurent Voulzy signe un retour improbable, il revient en 2020 sur le devant de la scène artistique après une absence qui a duré trois ans. Sans son alter ego qui n'est autre qu'Alain Souchon, le chanteur de « Le pouvoir des fleurs » est en pleine forme.
L'artiste dévoile la chanson « Loreley » le 20 octobre 2020. Il s'agit du premier extrait de son album best of intitulé « Florilège », qui a pour date de sortie le 27 novembre 2020. Il ne s'agit pas d'un véritable best of, car des chansons peu connues et alternatives figurent sur ce projet.
L'artiste donne un avant-gout à ses fans, et une sorte de cadeau pour qu'ils puissent patienter jusqu'à la révélation de l'album dans son intégralité. Et pour le faire, il s'inspire de l'histoire allemande d'une sirène maudite.
Elle s'appelle Loreley et elle a inspiré bon nombre de poètes et de chanteurs. C'est l'histoire d'une très belle femme, qui fait tomber amoureux dans l'immédiat tout homme qui la croise. Néanmoins, l'amoureux finit par mourir. Triste, elle monte sur un rocher et se jette, afin de mettre fin à son chagrin.
À travers les paroles de cette chanson, Laurent Voulzy demande à cette Laureley si elle voit l'amour venir de loin. Cette phrase est comme une lueur d'espoir au milieu des ténèbres, qui incite les gens à résister malgré les tempêtes de la vie.
L'artiste déclare que les paroles de la chanson lui ont été inspirées pendant un voyage en train. Il a pris conscience de la fuite du temps, de la rapidité avec laquelle la vie se déroule. Il trouve absurde et choquant tout le temps que les gens gaspillent à se détester et à se faire la guerre. Le titre est un appel à la paix, à l'amour et à la tolérance.
