Je rejoins là encore Climax sur les promesses déçues et la montée de la grogne qui s'organise sans que les médias en parlent forcément.
Il a eu son état de grâce et a bénéficié dans une autre branche du vote de beaucoup de profs déçus du PS et effrayés par Mélanchon. Il a fait de beaux effets d'annonces ( détricotage des réformes Vallaud-Belkacem, dédoublements en CP, retour du latin, bilangues) mais les financements ne suivent pas.
On a beaucoup entendu parler cette semaine des ' cartes scolaires' mais c'est la partie visible de l'iceberg. Latin, Bilangue ne sont pas financés et des classes ferment. Des villages sont en péril.
Les parents se joignent à la grogne, ce qui est nouveau. Des écoles et des bahuts sont bloqués localement mais on en parle peu. Mais ça monte.
Le ministre de l'EN ne rêve que de privatiser et de concevoir les écoles comme des entreprises avec recrutement/notation par le chef d'établissement. Comme si l'école devait être rentable. Cela favorisera les quartiers aisés où les parents et les élus mettront la pression.
Cela parle peu à l'échelon national mais localement les grognes montent et s'organisent.
Etre jeune et cultivé ne suffit plus