Hélène, oui, qui fit lever des armées achéennes, voyager Ulysse, réduire en cendres Troie, mourir des hommes en terre étrangère loin de tout culte rendu à leurs mânes, Hélène qui en définitive fit tuer le fils d'Hector, fit réduire en еsсlаvаgе les Troyens, donna selon une légende d'origine naissance à Rome, Hélène aura inspiré - au-delà des lourdeurs du Troisième empire - de la musique honorable !!!
Merci, Pégase, les belles histoires de la mythologie renaissent incessamment !
Et quand la mythologie a perdu de son pouvoir captivant, qu’elle ne tгапsmet plus les mystères des dieux anciens, bref quand elle n'est plus aussi vive qu'elle le fut à la Renaissance et qu'elle n'est plus qu'une somme de motifs, ici à satire - car les bourgeois savaient leurs lettres classiques au dix-neuvième siècle, par l'étude du grec et du latin -, il reste la beauté de la musique d'Offenbach (l'on aurait tort de négliger l'opérette, pardon l'opéra-bouffe, qui n'est pas un genre méprisable : Offenbach a composé des œuvres bien orchestrées).
Pégase !!!
Captivant de constater comment le césarisme de "Napoléon le petit" (dixit Victor Hugo), président devenu empereur par plébiscite après la révolution de 1848, a été pensé et peint sous les formes des batailles avec chars héroïques décrites dans "L'Iliade", et sous les auspices des influences olympiennes !