Melilia, asile des hоmоsехuеls marocains (page 2) - Le "Blabla" bar

Ce qui est en jeu est la pratique de la nation, et sa conception.

La nation n'est pas ce qui commande en France, mais la république, l'égalité entre citoyens, serait-elle abstraite et non réelle ; la France est une forme politique, ce n'est pas une ethnie ou un regroupement d'ethnies !

Il n'y a pas d'essence de la France, qui, d'être modifiée, conduirait aux trahisons nationales, aux déviations par rapport à un modèle initial éternel à reproduire pour les siècles des siècles ou qui conduirait, falsifiée, à des bâtardises !

Il n'y a pas de Français de souche et de nouveaux Français, il y a des Français égaux ; et tous les étrangers ont vocation, suivant la tradition de la Révolution française, à devenir des Français ; la binationalité n'est pas une double allégeance mais le signe d'une identité sociale divisée.

Il n'y a pas de croyants inassimilables : la république ne reconnaît pas les communautés de croyants (loi de séparation des Eglises et de l'Etat de 1905), elle ne favorise aucun culte et ne reconnaît aucune religion préférentielle ; elle ne reconnaît pas les "racines" ou les pousses adventices ; la république garantit la liberté de conscience (croire ou non) et, dès lors, les cultes collectifs ne sont pas de sa sphère ! Il lui importe de préserver les libertés individuelles de chaque croyant ou pas, et même contre la "communauté" à laquelle il croit bon d'adhérer (et c'est ainsi que les catholiques français sont protégés de la tyrannie autocratique papiste par un État laïc qui ne reconnaît pas le catholicisme).

La France est une formation historique, le produit des contingences, et non une valeur à révérer ; figer sa nature est un mensonge contre l'histoire passée et présente ; le racisme anti-musulman est surtout l'arme d'un gouvernement Valls-Hollande failli, prêt à parier sur la fragmentation du pays, pour se poser en sauveur autoritaire (prorogation de l'état d'urgence qui tend à devenir l'état institutionnel habituel).

Le racisme anti-musulman est une arme de l'arsenal des idéologues bourgeois et de leurs perroquets, contre l'unité de rassemblement et d'action des classes populaires, les immigrés de plus ou moins fraîche date ayant pour beaucoup la place de prolétaires, d'ouvriers, d'employés - fort mal rétribués - dans le processus de production en France.

Il s'ensuit que l'antiracisme combattant la haine contre les musulmans n'est pas une attitude morale, mais une position politique de principe constitutive de l'internationalisme du mouvement ouvrier, politique et syndical.

Cet internationalisme doit être une force active dans chaque pays contre l'expression achevée du monde de production capitaliste, le marché mondial capitaliste des biens produits, des capitaux, des matières premières et de la force de travail humaine !

Vous observerez que l'explicitation de mes positions
(dont d'aucuns vont estimer que je "pète plus haut
que mon сul et que mon Ԛ.I.", que j'utilise des mots
pas accessibles au commun des mortels
alors qu'ils prennent leurs contemporains
pour des salauds accessibles à la haine seulement,
et que cela confirmerait que je serais un "pédant boursouflé"),
oui que cette explicitation peut donner à réfléchir,
quand les deux lignes de Bi acсumulent des poncifs
de propagande rebattus qui stérilisent la pensée !

Rapport de l' Institut Montaigne : loin d'être extrémiste

http://www.institutmontaigne.org/res/files/publications/institut_montaigne_-_un_islam_francais_est_possible.pdf#page=22