En réponse au message de sergeclimax69007 :
La princesse Palatine ne fait que révéler, en son français de Cour, très travaillé, la face sсаtоlogique, refoulé, mettant en évidence les besoins corporels, de la défécation à la sехualité géпіtаlе, et ceci dans un siècle où les poètes tragiques s'employaient à rendre incorporels, purement passionnels, idéaux, les héros et les héroïnes.
Mais, comme cette prose est presque grotesque, pour rire, avec son "chier" à chaque ligne ! C'est très précieux dans l'exagération !
Au dix-septième siècle, en France, à l'inverse, les écrits dits "lіЬегtіпs" recouvraient des ouvrages célébrant sans affectations les désirs sехuеls (cf. Théophile de Viau, presque cramé pour cela), des ouvrages unissant la mise en scène très vivifiante des premières amours à des raisonnements sur le рlаіsіг, enfin les ouvrages de la tendance philosophique matérialiste. Voilà : désirs, corps, matérialisme = lіЬегtіпаgе, en cette monarchie catholique !
Enfin, ne boudons pas cette lettre bien tournée !
Merci, Sébastien !
(Bien que me démangeant, un propos en faveur du régime républicain en restera là, à ce point.)
C'est très vrai, Serge...
Sous Louis XIV, les histoires des héros de la mythologie ont fait l'objet de nombreux opéras...
L'homme Déifié, qui n'était autre que le Roi lui-même , était quasi-dépouillé de sa condition humaine.
Evidemment les courtisans se soumettaient à cette condition.
Ces missives bien tournées et particulièrement drôles, ainsi que les bons mots de la Palatine étaient autant de soupapes de sécurité qui trouvaient son public, en premier lieu le Roi lui même qui pouvait "s'évader" un peu grâce à la verve particulièrement fleuri de sa belle soeur.
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