http://www.nadau.com/paroles.php?lyrics=1_03&id=43Par cette chanson, le groupe "Nadau"
se relie à la tradition béarnaise
des déplorations chantées lors des fuпérailles ;
ces chansons-souvenirs figeaient
et tгапsmettaient une dernière image
du défuпt ou de la défuпte.
Il y a dans le commerce ce livre :
bilingue béarnais-français, éditions Per Noste, coédition avec La Civada ; textes présentés et annoté par Michel Grosclaude ; collection Classiques gascons, n°5 ; ISBN (numéro international du livre) 2-86866-033-9 ; prix : huit euros !
Tout ceci est dans le droit fil des déplorations de l'Antiquité et du métier des pleureuses pleurant sur commande le défuпt !
Mais il n'y a pas de preuves historiques d'un lien génétique entre la déploration égyptienne, et romaine et une aurostèra (déploratrice) comme Marie-Blanque (1765-1849) de la vallée d'Aspe (Aspe étant une haute vallée pyrénéenne, faisant le passage vers l'Espagne).
Rapprochons-la (et du même coup la chanson de Nadau) des vocératrices corses et du personnage littéraire Colomba de Mérimée pour avoir un point de comparaison !
Quelles que soient les influences ou les parentés, c'est une solide tradition établie chez bien des peuples que l'usage du chant fuпèbre poétique !