En réponse au message de pifou :
cette artiste vient de l'opéra ou certains n'aiment pas l'imperfection de sa voix pourtant c'est ce qui me lafait apprécier parce qu'elle donne une émotion qui me fait vibrer
sa reconversion dans d'autre chants est plutôt réussie
Tu sais Pifou
Est beau ce qui plait, même si cela ne fait pas l'unanimité. Et puis 'chacun ses goûts'.
Par contre, pour les puristes, la voix est un instrument qui se doit d'être le plus parfait possible.
Soutenir 'Aimer l'imperfection' n'est pas envisageable qui vient gâcher et amoindrir une composition.
Pegase ne supportait pas d'avoir tort et refusait de reconnaître l'évidence alors que tous les vrais amateurs déçus avaient une certaine réalité dans les oreilles si je puis dire ... Or, ce n'est pas un déshonneur de se rendre à une évidence certaine à moins d'être atteint de surdité sélective ! Le parti pris subjectif est à proscrire.
Dessay a été une très belle artiste à ses débuts, qui, grisée, s'est assez vite reposée sur ses lauriers et ses excentricités professionnelles et n'a plus entretenue une technique devenue fragile à cause d'un trop grand nombre de contrats honorés avec une bonne dose de fatigue acсumulée. D'où déception hélas méritée de ses aficionados internationaux pour une artiste qui s'est complue dans l'imperfection pour le pognon ! ce qui est impardonnable sur le simple рlап musical.
Je me souviens lors d'une "Damnation de Faust" où Crespin s'est faite sifflée, à juste titre, et où elle disait dans sa loge "qu'est-ce qu'ils ont tous ces cons à siffler"... Elle avait perdu ses moyens et ne s'en rendait pas compte. Contexte cruel et impitoyable de l'art lyrique mais réel. Et quand les oreilles souffrent, la critique inévitablement ne peut plus louer. J'en avais été peiné mais obligé de me rendre à l'évidence.
Je me souviens également de Dame Janet Baker et de Victoria de Los Angeles qui me dirent un jour : "Quand on est arrivé à un certain niveau, le plus dur est d'y rester ". Quelle modestie ! que n'a jamais eue Dessay.
Bonne journée Pifou.